De l'indécence aux hommes d'accoucher les femmes et de l'obligation aux mères de nourrir leurs enfants (1707)

Par : Philippe Hecquet

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  • Nombre de pages184
  • PrésentationBroché
  • Poids0.215 kg
  • Dimensions15,0 cm × 21,0 cm × 1,0 cm
  • ISBN978-2-35260-105-0
  • EAN9782352601050
  • Date de parution01/03/2014
  • ÉditeurIndigo & Côté-femmes
  • PréfacierHélène Rouch

Résumé

La raison pour laquelle Philippe Hecquet, en 1707, prend parti contre les chirurgiens accoucheurs est inscrite dans le titre même du traité De l'indécence aux hommes d'accoucher les femmes : "leur seule présence, leur regard, leurs attouchements sont plus qu'indécents, ils sont obscènes. Les femmes qui font appel à eux mettent en péril leur pudeur, leur innocence, leur pureté. (...) Ces attouchements risquent de "salir et exciter (leur) imagination", de provoquer chez elles des réactions incompatibles avec leur vertu.
Si la condamnation par Hecquet de l'intervention des chirurgiens accoucheurs ne peut être interprétée seulement comme un refus du progrès, de la même façon la médicalisation actuelle du champ de la reproduction ne peut être réduite à une simple volonté de progrès. Dans les deux cas, poursuit Hélène Rouch dans sa préface, les femmes sont confrontées à des discours qu'elles n'ont pas élaborés et qui, indifféremment étayés sur la tradition ou sur le progrès, les soumettent à l'autorité de ceux, hommes d'église ou de science, qui détiennent savoir et pouvoir.
La raison pour laquelle Philippe Hecquet, en 1707, prend parti contre les chirurgiens accoucheurs est inscrite dans le titre même du traité De l'indécence aux hommes d'accoucher les femmes : "leur seule présence, leur regard, leurs attouchements sont plus qu'indécents, ils sont obscènes. Les femmes qui font appel à eux mettent en péril leur pudeur, leur innocence, leur pureté. (...) Ces attouchements risquent de "salir et exciter (leur) imagination", de provoquer chez elles des réactions incompatibles avec leur vertu.
Si la condamnation par Hecquet de l'intervention des chirurgiens accoucheurs ne peut être interprétée seulement comme un refus du progrès, de la même façon la médicalisation actuelle du champ de la reproduction ne peut être réduite à une simple volonté de progrès. Dans les deux cas, poursuit Hélène Rouch dans sa préface, les femmes sont confrontées à des discours qu'elles n'ont pas élaborés et qui, indifféremment étayés sur la tradition ou sur le progrès, les soumettent à l'autorité de ceux, hommes d'église ou de science, qui détiennent savoir et pouvoir.