Commentaire sur l'Enéide de Virgile. Livre VIII
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- Nombre de pages444
- PrésentationBroché
- FormatGrand Format
- Poids0.79 kg
- Dimensions12,5 cm × 19,0 cm × 4,0 cm
- ISBN978-2-251-01495-1
- EAN9782251014951
- Date de parution30/09/2022
- CollectionUniversités de France. Latine
- ÉditeurBelles Lettres
- AnnotateurGiuseppe Ramires
- TraducteurMuriel Lafond
Résumé
Les commentaires de Servius aux oeuvres de Virgile connurent un succès considérable durant des siècles et ils sont encore souvent cités de nos jours, tant par les exégètes du poète que par les historiens des religions. On ne sait pas grand-chose de ce savant professeur, sinon qu'il a vécu à Rome, à la fin du IVe s. Le commentateur connaît donc une époque qui oscille entre respect pour un passé glorieux et crainte face aux menaces contemporaines.
Le chant VIII de l'Enéide, comme en suspens avant le déclenchement des combats au livre suivant, offre des thèmes qui ne pouvaient que susciter l'intérêt de Servius. La bienveillante et modeste hospitalité d'Evandre se prête à l'exaltation des moeurs de ces temps anciens ; l'épisode d'Hercule et Cacus permet certes d'introduire des développements mythologiques, mais aussi de s'arrêter sur une figure particulièrement importante dans l'Antiquité tardive, tant pour les païens que pour les chrétiens ; la cérémonie en l'honneur du fils de Jupiter est l'occasion d'évoquer de façon minutieuse le rituel si spécifique de l'Ara Maxima ; la promenade dans Pallantée oscille entre passé et futur.
Et que dire du fameux bouclier d'Enée qui clôt ce chant si célèbre, hymne à la gloire de Rome et d'Auguste ? Ce livre des origines entre en résonance avec les préoccupations d'un homme vivant une période de grands bouleversements, tant politiques que religieux, et qui s'efforce, en expliquant Virgile à ses disciples, de préserver le passé au moment où son monde s'écroule. Le présent ouvrage est le troisième consacré à Servius dans la collection Budé, après l'édition du commentaire au chant VI et celui au chant IV de l'Enéide.
L'édition critique de ce volume repose sur une recension complète de la tradition manuscrite médiévale, modifiant ainsi bien des fois le texte établi par Thilo à la fin du XIXe s. Il s'agit de la première traduction en français de ce commentaire, laquelle s'accompagne de nombreuses notes visant à éclaircir un écrit riche et souvent elliptique, qui se plaît à multiplier les renvois internes tacites et les allusions.
Le chant VIII de l'Enéide, comme en suspens avant le déclenchement des combats au livre suivant, offre des thèmes qui ne pouvaient que susciter l'intérêt de Servius. La bienveillante et modeste hospitalité d'Evandre se prête à l'exaltation des moeurs de ces temps anciens ; l'épisode d'Hercule et Cacus permet certes d'introduire des développements mythologiques, mais aussi de s'arrêter sur une figure particulièrement importante dans l'Antiquité tardive, tant pour les païens que pour les chrétiens ; la cérémonie en l'honneur du fils de Jupiter est l'occasion d'évoquer de façon minutieuse le rituel si spécifique de l'Ara Maxima ; la promenade dans Pallantée oscille entre passé et futur.
Et que dire du fameux bouclier d'Enée qui clôt ce chant si célèbre, hymne à la gloire de Rome et d'Auguste ? Ce livre des origines entre en résonance avec les préoccupations d'un homme vivant une période de grands bouleversements, tant politiques que religieux, et qui s'efforce, en expliquant Virgile à ses disciples, de préserver le passé au moment où son monde s'écroule. Le présent ouvrage est le troisième consacré à Servius dans la collection Budé, après l'édition du commentaire au chant VI et celui au chant IV de l'Enéide.
L'édition critique de ce volume repose sur une recension complète de la tradition manuscrite médiévale, modifiant ainsi bien des fois le texte établi par Thilo à la fin du XIXe s. Il s'agit de la première traduction en français de ce commentaire, laquelle s'accompagne de nombreuses notes visant à éclaircir un écrit riche et souvent elliptique, qui se plaît à multiplier les renvois internes tacites et les allusions.
Les commentaires de Servius aux oeuvres de Virgile connurent un succès considérable durant des siècles et ils sont encore souvent cités de nos jours, tant par les exégètes du poète que par les historiens des religions. On ne sait pas grand-chose de ce savant professeur, sinon qu'il a vécu à Rome, à la fin du IVe s. Le commentateur connaît donc une époque qui oscille entre respect pour un passé glorieux et crainte face aux menaces contemporaines.
Le chant VIII de l'Enéide, comme en suspens avant le déclenchement des combats au livre suivant, offre des thèmes qui ne pouvaient que susciter l'intérêt de Servius. La bienveillante et modeste hospitalité d'Evandre se prête à l'exaltation des moeurs de ces temps anciens ; l'épisode d'Hercule et Cacus permet certes d'introduire des développements mythologiques, mais aussi de s'arrêter sur une figure particulièrement importante dans l'Antiquité tardive, tant pour les païens que pour les chrétiens ; la cérémonie en l'honneur du fils de Jupiter est l'occasion d'évoquer de façon minutieuse le rituel si spécifique de l'Ara Maxima ; la promenade dans Pallantée oscille entre passé et futur.
Et que dire du fameux bouclier d'Enée qui clôt ce chant si célèbre, hymne à la gloire de Rome et d'Auguste ? Ce livre des origines entre en résonance avec les préoccupations d'un homme vivant une période de grands bouleversements, tant politiques que religieux, et qui s'efforce, en expliquant Virgile à ses disciples, de préserver le passé au moment où son monde s'écroule. Le présent ouvrage est le troisième consacré à Servius dans la collection Budé, après l'édition du commentaire au chant VI et celui au chant IV de l'Enéide.
L'édition critique de ce volume repose sur une recension complète de la tradition manuscrite médiévale, modifiant ainsi bien des fois le texte établi par Thilo à la fin du XIXe s. Il s'agit de la première traduction en français de ce commentaire, laquelle s'accompagne de nombreuses notes visant à éclaircir un écrit riche et souvent elliptique, qui se plaît à multiplier les renvois internes tacites et les allusions.
Le chant VIII de l'Enéide, comme en suspens avant le déclenchement des combats au livre suivant, offre des thèmes qui ne pouvaient que susciter l'intérêt de Servius. La bienveillante et modeste hospitalité d'Evandre se prête à l'exaltation des moeurs de ces temps anciens ; l'épisode d'Hercule et Cacus permet certes d'introduire des développements mythologiques, mais aussi de s'arrêter sur une figure particulièrement importante dans l'Antiquité tardive, tant pour les païens que pour les chrétiens ; la cérémonie en l'honneur du fils de Jupiter est l'occasion d'évoquer de façon minutieuse le rituel si spécifique de l'Ara Maxima ; la promenade dans Pallantée oscille entre passé et futur.
Et que dire du fameux bouclier d'Enée qui clôt ce chant si célèbre, hymne à la gloire de Rome et d'Auguste ? Ce livre des origines entre en résonance avec les préoccupations d'un homme vivant une période de grands bouleversements, tant politiques que religieux, et qui s'efforce, en expliquant Virgile à ses disciples, de préserver le passé au moment où son monde s'écroule. Le présent ouvrage est le troisième consacré à Servius dans la collection Budé, après l'édition du commentaire au chant VI et celui au chant IV de l'Enéide.
L'édition critique de ce volume repose sur une recension complète de la tradition manuscrite médiévale, modifiant ainsi bien des fois le texte établi par Thilo à la fin du XIXe s. Il s'agit de la première traduction en français de ce commentaire, laquelle s'accompagne de nombreuses notes visant à éclaircir un écrit riche et souvent elliptique, qui se plaît à multiplier les renvois internes tacites et les allusions.