Comment sortir de la guerre ?. Deuil, mémoire et traumatisme (1870-1940)
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- Nombre de pages423
- PrésentationBroché
- Poids0.746 kg
- Dimensions16,4 cm × 24,0 cm × 2,5 cm
- ISBN978-2-7535-1433-1
- EAN9782753514331
- Date de parution30/09/2011
- CollectionHistoire
- ÉditeurPU Rennes
Résumé
Comment une société sort-elle de la guerre ? L'étude des mouvements commémoratifs mis en place après chaque conflit donne une idée des représentations des contemporains sur la guerre, du lien existant entre travail de deuil et travail de la mémoire. L'attitude des populations de la Marne et de la Sarthe est ici comparée, leur situation par rapport au combat (champ de bataille ; arrière) s'inversant en 1870-1871 et 1914-1918.
A travers les formes commémoratives les plus diverses, les rites, les discours, de la sphère privée au corps civique, leur sortie de guerre s'effectue à des rythmes différents. L'investissement mémoriel varie dans le temps et dans l'espace. A quoi servent ces commémorations ? Elles jouent un rôle essentiel dans une économie de la violence qu'elles contribuent à canaliser après les combats. Elles entretiennent aussi la possibilité d'user de violence en vue de défendre la nation.
Si l'expression du traumatisme se réduit au fil du temps, il n'est pas certain que le discours officiel ait facilité le travail de deuil. La mort des soldats s'inscrit en effet dans deux modes d'explication successifs : l'un guerrier issu de la défaite de 1870, l'autre pacifiste né de l'horreur des tranchées. La contradiction entre ces deux structures culturelles s'accuse après l'hécatombe de 1914-1918.
Lors de la montée des périls dans les années 1930, cette opposition double le travail de deuil d'un clivage douloureux. Là se trouve peut-être une explication de la passivité des Français face à l'éventualité d'une nouvelle guerre.
A travers les formes commémoratives les plus diverses, les rites, les discours, de la sphère privée au corps civique, leur sortie de guerre s'effectue à des rythmes différents. L'investissement mémoriel varie dans le temps et dans l'espace. A quoi servent ces commémorations ? Elles jouent un rôle essentiel dans une économie de la violence qu'elles contribuent à canaliser après les combats. Elles entretiennent aussi la possibilité d'user de violence en vue de défendre la nation.
Si l'expression du traumatisme se réduit au fil du temps, il n'est pas certain que le discours officiel ait facilité le travail de deuil. La mort des soldats s'inscrit en effet dans deux modes d'explication successifs : l'un guerrier issu de la défaite de 1870, l'autre pacifiste né de l'horreur des tranchées. La contradiction entre ces deux structures culturelles s'accuse après l'hécatombe de 1914-1918.
Lors de la montée des périls dans les années 1930, cette opposition double le travail de deuil d'un clivage douloureux. Là se trouve peut-être une explication de la passivité des Français face à l'éventualité d'une nouvelle guerre.
Comment une société sort-elle de la guerre ? L'étude des mouvements commémoratifs mis en place après chaque conflit donne une idée des représentations des contemporains sur la guerre, du lien existant entre travail de deuil et travail de la mémoire. L'attitude des populations de la Marne et de la Sarthe est ici comparée, leur situation par rapport au combat (champ de bataille ; arrière) s'inversant en 1870-1871 et 1914-1918.
A travers les formes commémoratives les plus diverses, les rites, les discours, de la sphère privée au corps civique, leur sortie de guerre s'effectue à des rythmes différents. L'investissement mémoriel varie dans le temps et dans l'espace. A quoi servent ces commémorations ? Elles jouent un rôle essentiel dans une économie de la violence qu'elles contribuent à canaliser après les combats. Elles entretiennent aussi la possibilité d'user de violence en vue de défendre la nation.
Si l'expression du traumatisme se réduit au fil du temps, il n'est pas certain que le discours officiel ait facilité le travail de deuil. La mort des soldats s'inscrit en effet dans deux modes d'explication successifs : l'un guerrier issu de la défaite de 1870, l'autre pacifiste né de l'horreur des tranchées. La contradiction entre ces deux structures culturelles s'accuse après l'hécatombe de 1914-1918.
Lors de la montée des périls dans les années 1930, cette opposition double le travail de deuil d'un clivage douloureux. Là se trouve peut-être une explication de la passivité des Français face à l'éventualité d'une nouvelle guerre.
A travers les formes commémoratives les plus diverses, les rites, les discours, de la sphère privée au corps civique, leur sortie de guerre s'effectue à des rythmes différents. L'investissement mémoriel varie dans le temps et dans l'espace. A quoi servent ces commémorations ? Elles jouent un rôle essentiel dans une économie de la violence qu'elles contribuent à canaliser après les combats. Elles entretiennent aussi la possibilité d'user de violence en vue de défendre la nation.
Si l'expression du traumatisme se réduit au fil du temps, il n'est pas certain que le discours officiel ait facilité le travail de deuil. La mort des soldats s'inscrit en effet dans deux modes d'explication successifs : l'un guerrier issu de la défaite de 1870, l'autre pacifiste né de l'horreur des tranchées. La contradiction entre ces deux structures culturelles s'accuse après l'hécatombe de 1914-1918.
Lors de la montée des périls dans les années 1930, cette opposition double le travail de deuil d'un clivage douloureux. Là se trouve peut-être une explication de la passivité des Français face à l'éventualité d'une nouvelle guerre.