Blanquer : un libéralisme autoritaire contre l'éducation

Par : Axel Trani
  • Paiement en ligne :
    • Livraison à domicile ou en point Mondial Relay entre le 8 juillet et le 10 juillet
      Cet article sera commandé chez un fournisseur et vous sera envoyé 3 à 6 jours après la date de votre commande.
    • Retrait Click and Collect en magasin gratuit
  • Réservation en ligne avec paiement en magasin :
    • Indisponible pour réserver et payer en magasin
  • Nombre de pages160
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.15 kg
  • Dimensions11,5 cm × 19,0 cm × 0,9 cm
  • ISBN978-2-84950-684-4
  • EAN9782849506844
  • Date de parution01/03/2018
  • CollectionNotes de la Fondation Copernic
  • ÉditeurSyllepse (Editions)

Résumé

L'école, tout comme l'université, est sous le feu des "réformes" ou "transformations". Avec Blanquer, Macron a trouvé un ministre qui coche toutes les cases : il est compétent, si on entend par là qu'il a une certaine connaissance des problématiques et est familier de la mécanique bureaucratique maison ; il est de longue date proche du patronat ; ce n'est pas un professionnel de la politique ; il prétend aborder les problèmes en expert.
Le modernisme à prétention scientifique de Blanquer l'a amené à mettre en oeuvre les politiques Chirac-Sarkozy : l'appareil de formation des enseignants a été démantelé ; des politiques dites expérimentales ont été menées - certaines, comme la meilleure prise en compte des parents, ont donné quelques résultats, mais d'autres ont servi à mieux traiter une infime minorité d'élèves des quartiers populaire pendant que les autres étaient encore plus abandonnés.
Aujourd'hui, l'invocation constante des "sciences", notamment des neurosciences et de la psychologie cognitive, a des effets dangereux. Blanquer en fait régulièrement état en ignorant les autres savoirs, comme les sciences de l'éducation. Sur cette base, il s'attaque à la liberté pédagogique des enseignants et prend en otage des savoirs scientifiques qui ont leur part de vérité pour en faire la seule grille de lecture.
Blanquer mobilise aussi l'opinion publique contre les acteurs de l'école en jouant sur les souvenirs de l'école d'hier, sur la dictée, sur l'uniforme... Ces choix ne sont pas en mesure de répondre aux défis de l'école. Copernic en traite trois.: - La culture commune et la convergence des formations jusqu'au bac. Il serait bien temps d'aller vers un tronc commun véritable jusqu'à la fin du lycée. Ce n'est pas le choix que fait le gouvernement que ce soit par sa réforme de la voie professionnelle ou par celle du bac qui marque un pas vers un bac maison.
- La prise en compte de toutes les discriminations : de genre, d'origine, d'orientation sexuelle, - L'éducation à l'esprit critique et le refus d'un récit national qui instrumentalise l'histoire. Cette Note de la Fondation Copernic veut éclairer les enjeux et contribuer aux luttes comme à la construction d'une alternative.
L'école, tout comme l'université, est sous le feu des "réformes" ou "transformations". Avec Blanquer, Macron a trouvé un ministre qui coche toutes les cases : il est compétent, si on entend par là qu'il a une certaine connaissance des problématiques et est familier de la mécanique bureaucratique maison ; il est de longue date proche du patronat ; ce n'est pas un professionnel de la politique ; il prétend aborder les problèmes en expert.
Le modernisme à prétention scientifique de Blanquer l'a amené à mettre en oeuvre les politiques Chirac-Sarkozy : l'appareil de formation des enseignants a été démantelé ; des politiques dites expérimentales ont été menées - certaines, comme la meilleure prise en compte des parents, ont donné quelques résultats, mais d'autres ont servi à mieux traiter une infime minorité d'élèves des quartiers populaire pendant que les autres étaient encore plus abandonnés.
Aujourd'hui, l'invocation constante des "sciences", notamment des neurosciences et de la psychologie cognitive, a des effets dangereux. Blanquer en fait régulièrement état en ignorant les autres savoirs, comme les sciences de l'éducation. Sur cette base, il s'attaque à la liberté pédagogique des enseignants et prend en otage des savoirs scientifiques qui ont leur part de vérité pour en faire la seule grille de lecture.
Blanquer mobilise aussi l'opinion publique contre les acteurs de l'école en jouant sur les souvenirs de l'école d'hier, sur la dictée, sur l'uniforme... Ces choix ne sont pas en mesure de répondre aux défis de l'école. Copernic en traite trois.: - La culture commune et la convergence des formations jusqu'au bac. Il serait bien temps d'aller vers un tronc commun véritable jusqu'à la fin du lycée. Ce n'est pas le choix que fait le gouvernement que ce soit par sa réforme de la voie professionnelle ou par celle du bac qui marque un pas vers un bac maison.
- La prise en compte de toutes les discriminations : de genre, d'origine, d'orientation sexuelle, - L'éducation à l'esprit critique et le refus d'un récit national qui instrumentalise l'histoire. Cette Note de la Fondation Copernic veut éclairer les enjeux et contribuer aux luttes comme à la construction d'une alternative.