Par son style et sa trajectoire singulière, Bernard Buffet, considéré après la guerre comme "le plus grand peintre français", fascine et s'ancre dans la mémoire collective. Il a été autant adulé que décrié. Paradoxal ? C'est effectivement un adjectif qui sied à son oeuvre. L'exposition au musée d'Art moderne de Fontevraud révèle l'un de ces paradoxes : un côté médiéval, un côté pop. Elle met en lumière l'ambivalence d'un artiste qui utilise aussi bien les sources savantes (peintures, enluminures, icônes) que les codes de l'art populaire (bandes dessinées, publicités) qu'il réinterprète de manière très personnelle.
Comme dans l'exposition, les auteurs du catalogue suggèrent quelques sources qui pourraient être à l'origine de ce style reconnaissable entre tous. Et pour mieux appréhender "le cas Buffet", des témoignages inédits et des articles de presse permettent d'éclairer la figure de l'artiste, à la fois ultra-populaire et solitaire, parfois à rebours de son temps.
Par son style et sa trajectoire singulière, Bernard Buffet, considéré après la guerre comme "le plus grand peintre français", fascine et s'ancre dans la mémoire collective. Il a été autant adulé que décrié. Paradoxal ? C'est effectivement un adjectif qui sied à son oeuvre. L'exposition au musée d'Art moderne de Fontevraud révèle l'un de ces paradoxes : un côté médiéval, un côté pop. Elle met en lumière l'ambivalence d'un artiste qui utilise aussi bien les sources savantes (peintures, enluminures, icônes) que les codes de l'art populaire (bandes dessinées, publicités) qu'il réinterprète de manière très personnelle.
Comme dans l'exposition, les auteurs du catalogue suggèrent quelques sources qui pourraient être à l'origine de ce style reconnaissable entre tous. Et pour mieux appréhender "le cas Buffet", des témoignages inédits et des articles de presse permettent d'éclairer la figure de l'artiste, à la fois ultra-populaire et solitaire, parfois à rebours de son temps.