Auctoritas. Mélanges offerts à Olivier Guillot

Par : Giles Constable, Michel Rouche

Formats :

Actuellement indisponible
Cet article est actuellement indisponible, il ne peut pas être commandé sur notre site pour le moment. Nous vous invitons à vous inscrire à l'alerte disponibilité, vous recevrez un e-mail dès que cet ouvrage sera à nouveau disponible.
  • Nombre de pages807
  • PrésentationBroché
  • Poids1.275 kg
  • Dimensions16,0 cm × 24,0 cm × 3,1 cm
  • ISBN2-84050-407-3
  • EAN9782840504078
  • Date de parution06/04/2006
  • CollectionCultures civilisations médiéva
  • ÉditeurPU Paris-Sorbonne

Résumé

Les amis et les élèves d'Olivier Guillot ont voulu rendre hommage à ses travaux d'histoire du droit sur le princeps et le caractère fondateur du droit romain au Moyen Age. Depuis l'Antiquité jusqu'au XVIIIe siècle, l'Etat, la loi, le statut des personnes, la légitimité du pouvoir politique, l'authentification des décisions publiques, bref l'utilisation des principes juridiques issues des codes de droit romain fut continuelle jusque et y compris dans le formalisme des actes et diplômes des monarchies médiévales et modernes. Ce droit romain maintenu a fécondé les institutions ecclésiales, influencé les stipulations du droit de Graticu, précisé les nominations épiscopales et les conditions de validité des sacrements, fixé les rites liturgiques et les délibérations conciliaires. La Chrétienté médiévale forte de ces deux droits a donc inclus dans sa vision idéale d'une société parfaite l'héritage normatif romain auquel elle accorda un caractère sacral. De là vient que court à travers ce recueil le fil rouge de cette puissance pacificatrice qu'est l'auctoritas.
Les amis et les élèves d'Olivier Guillot ont voulu rendre hommage à ses travaux d'histoire du droit sur le princeps et le caractère fondateur du droit romain au Moyen Age. Depuis l'Antiquité jusqu'au XVIIIe siècle, l'Etat, la loi, le statut des personnes, la légitimité du pouvoir politique, l'authentification des décisions publiques, bref l'utilisation des principes juridiques issues des codes de droit romain fut continuelle jusque et y compris dans le formalisme des actes et diplômes des monarchies médiévales et modernes. Ce droit romain maintenu a fécondé les institutions ecclésiales, influencé les stipulations du droit de Graticu, précisé les nominations épiscopales et les conditions de validité des sacrements, fixé les rites liturgiques et les délibérations conciliaires. La Chrétienté médiévale forte de ces deux droits a donc inclus dans sa vision idéale d'une société parfaite l'héritage normatif romain auquel elle accorda un caractère sacral. De là vient que court à travers ce recueil le fil rouge de cette puissance pacificatrice qu'est l'auctoritas.