Au coeur de la forêt sans arbre.. Les paysans trahis, Cameroun

Par : Patrice Etoungou

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  • Nombre de pages188
  • PrésentationBroché
  • Poids0.25 kg
  • Dimensions14,7 cm × 20,5 cm × 1,2 cm
  • ISBN2-913959-08-3
  • EAN9782913959088
  • Date de parution01/04/2001
  • CollectionEnvironnement
  • ÉditeurCultures croisées

Résumé

Pourquoi cette ruée vers la forêt du Dja ? Il paraît que les autochtones ne savent pas la gérer... Pourtant, depuis qu'il y a des projets pour la sauver, elle disparaît à un rythme accéléré. L'auteur analyse cette distorsion apportée à la philosophie du développement armée par une frange du gouvernement camerounais et certains bailleurs de fonds. Loin d'être considérés comme les acteurs principaux de leur développement, les paysans sont expropriés de leurs responsabilités : le " progrès " est défini par des outsiders, également concepteurs et maîtres de programmes qu'ils tentent d'imposer au moyen de séances d'" animation " et de " sensibilisation ", la moralisation tenant lieu de connaissance du milieu humain concerné. Une des causes de distorsion est également la marchandisation actuelle du capital forestier qui ne laisse aux villages que des clairières à gérer ! L'ethnologue sait qu'il existe dans les villages forestiers des ressources humaines qui méritent d'être reconnues et de pouvoir agir. Pourquoi sont-ils marginalisés ceux qui savent gérer le visible et l'invisible et tout ce qu'un plan cadastral ne traduit pas ?
Pourquoi cette ruée vers la forêt du Dja ? Il paraît que les autochtones ne savent pas la gérer... Pourtant, depuis qu'il y a des projets pour la sauver, elle disparaît à un rythme accéléré. L'auteur analyse cette distorsion apportée à la philosophie du développement armée par une frange du gouvernement camerounais et certains bailleurs de fonds. Loin d'être considérés comme les acteurs principaux de leur développement, les paysans sont expropriés de leurs responsabilités : le " progrès " est défini par des outsiders, également concepteurs et maîtres de programmes qu'ils tentent d'imposer au moyen de séances d'" animation " et de " sensibilisation ", la moralisation tenant lieu de connaissance du milieu humain concerné. Une des causes de distorsion est également la marchandisation actuelle du capital forestier qui ne laisse aux villages que des clairières à gérer ! L'ethnologue sait qu'il existe dans les villages forestiers des ressources humaines qui méritent d'être reconnues et de pouvoir agir. Pourquoi sont-ils marginalisés ceux qui savent gérer le visible et l'invisible et tout ce qu'un plan cadastral ne traduit pas ?