Arcana imperii. Gouverner par le secret à l'époque moderne
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- Nombre de pages210
- PrésentationBroché
- FormatGrand Format
- Poids0.332 kg
- Dimensions15,6 cm × 23,7 cm × 1,1 cm
- ISBN978-2-84654-505-1
- EAN9782846545051
- Date de parution24/01/2019
- CollectionLa boutique de l'histoire
- ÉditeurIndes savantes (Les)
Résumé
A l'heure où la transparence tend à devenir une exigence socio-politique incontournable, il est nécessaire de rappeler la place de la dissimulation dans l'histoire. Les spécialistes du Moyen Age et de l'époque moderne ont depuis longtemps relevé l'enjeu que constituait le secret pour leurs périodes respectives : une culture de l'opacité et de la confidentialité imprégnait les monarchies anciennes où s'entremêlaient sphères privées et publiques.
En ce sens, l'oeuvre de Machiavel n'aurait fait que systématiser les injonctions à la dissimulation émises par les miroirs des Princes médiévaux. Si cette perspective de longue durée fragilise les thèses faisant du secret une arme de l'absolutisme, elle éclipse aussi les singularités de l'époque moderne dans son rapport aux arts de la feinte. Le pari de cet ouvrage est d'identifier ces caractéristiques en étudiant les modalités techniques de la circulation et de la rétention de l'information.
La réflexion s'ancre dans les monarchies espagnole, française et la république de Venise entre les XVIe et XVIIIe siècles. En suivant les agents royaux sur divers terrains - curiaux, diplomatiques, commerciaux, financiers -, ce livre met en lumière ce que le perfectionnement des savoirs administratifs doit aux pratiques du secret. L'élargissement de son usage à tous les domaines du politique en fait l'une des clés de compréhension des sociétés modernes.
En ce sens, l'oeuvre de Machiavel n'aurait fait que systématiser les injonctions à la dissimulation émises par les miroirs des Princes médiévaux. Si cette perspective de longue durée fragilise les thèses faisant du secret une arme de l'absolutisme, elle éclipse aussi les singularités de l'époque moderne dans son rapport aux arts de la feinte. Le pari de cet ouvrage est d'identifier ces caractéristiques en étudiant les modalités techniques de la circulation et de la rétention de l'information.
La réflexion s'ancre dans les monarchies espagnole, française et la république de Venise entre les XVIe et XVIIIe siècles. En suivant les agents royaux sur divers terrains - curiaux, diplomatiques, commerciaux, financiers -, ce livre met en lumière ce que le perfectionnement des savoirs administratifs doit aux pratiques du secret. L'élargissement de son usage à tous les domaines du politique en fait l'une des clés de compréhension des sociétés modernes.
A l'heure où la transparence tend à devenir une exigence socio-politique incontournable, il est nécessaire de rappeler la place de la dissimulation dans l'histoire. Les spécialistes du Moyen Age et de l'époque moderne ont depuis longtemps relevé l'enjeu que constituait le secret pour leurs périodes respectives : une culture de l'opacité et de la confidentialité imprégnait les monarchies anciennes où s'entremêlaient sphères privées et publiques.
En ce sens, l'oeuvre de Machiavel n'aurait fait que systématiser les injonctions à la dissimulation émises par les miroirs des Princes médiévaux. Si cette perspective de longue durée fragilise les thèses faisant du secret une arme de l'absolutisme, elle éclipse aussi les singularités de l'époque moderne dans son rapport aux arts de la feinte. Le pari de cet ouvrage est d'identifier ces caractéristiques en étudiant les modalités techniques de la circulation et de la rétention de l'information.
La réflexion s'ancre dans les monarchies espagnole, française et la république de Venise entre les XVIe et XVIIIe siècles. En suivant les agents royaux sur divers terrains - curiaux, diplomatiques, commerciaux, financiers -, ce livre met en lumière ce que le perfectionnement des savoirs administratifs doit aux pratiques du secret. L'élargissement de son usage à tous les domaines du politique en fait l'une des clés de compréhension des sociétés modernes.
En ce sens, l'oeuvre de Machiavel n'aurait fait que systématiser les injonctions à la dissimulation émises par les miroirs des Princes médiévaux. Si cette perspective de longue durée fragilise les thèses faisant du secret une arme de l'absolutisme, elle éclipse aussi les singularités de l'époque moderne dans son rapport aux arts de la feinte. Le pari de cet ouvrage est d'identifier ces caractéristiques en étudiant les modalités techniques de la circulation et de la rétention de l'information.
La réflexion s'ancre dans les monarchies espagnole, française et la république de Venise entre les XVIe et XVIIIe siècles. En suivant les agents royaux sur divers terrains - curiaux, diplomatiques, commerciaux, financiers -, ce livre met en lumière ce que le perfectionnement des savoirs administratifs doit aux pratiques du secret. L'élargissement de son usage à tous les domaines du politique en fait l'une des clés de compréhension des sociétés modernes.