Apocryphité. Histoire d'un concept transversal aux religions du livre, en hommage à Pierre Geoltrain

Par : Simon Claude Mimouni
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  • Nombre de pages333
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.595 kg
  • Dimensions15,5 cm × 24,0 cm × 2,0 cm
  • ISBN2-503-51349-2
  • EAN9782503513492
  • Date de parution01/01/2002
  • CollectionBibliothèque de l'Ecole des Ha
  • ÉditeurBrepols

Résumé

Au point de départ, le concept d'apocryphité suppose le concept de canonicité. C'est donc d'abord la constitution d'un corpus d'écrits dits canonisés qui génère ensuite de diverses manières une littérature définie comme apocryphe. Le concept d'apocryphité repose donc apparemment sur une simple équation - il est le produit d'un autre concept, celui de la canonicité. Même s'il convient de ne pas généraliser à tous les cas un tel paramètre, c'est, semble-t-il, une évidence.
Ce phénomène a touché l'ensemble des religions dites du Livre au sens actuel de l'expression qui est bien large, mais aussi les religions grecques et romaines de l'Antiquité dans lesquelles la constitution de corpus a entraîné la formation d'une frange apocryphe. En la matière, ce qui se passe dans le christianisme provient évidemment du judaïsme, mais se déroule aussi, sous des formes plus ou moins similaires, dans le mazdéisme et le manichéisme.
Cet ouvrage, qui est le fruit d'un projet collectif du Centre d'études des religions du Livre (Unité mixte de recherche EPHE-CNRS), concerne non seulement les antiquisants et les médiévistes, mais aussi les modernistes. C'est aux XVIe et XVIIe siècles, en effet, que certains corpus d'apocryphes chrétiens, non des moindres, ont pris forme.
Au point de départ, le concept d'apocryphité suppose le concept de canonicité. C'est donc d'abord la constitution d'un corpus d'écrits dits canonisés qui génère ensuite de diverses manières une littérature définie comme apocryphe. Le concept d'apocryphité repose donc apparemment sur une simple équation - il est le produit d'un autre concept, celui de la canonicité. Même s'il convient de ne pas généraliser à tous les cas un tel paramètre, c'est, semble-t-il, une évidence.
Ce phénomène a touché l'ensemble des religions dites du Livre au sens actuel de l'expression qui est bien large, mais aussi les religions grecques et romaines de l'Antiquité dans lesquelles la constitution de corpus a entraîné la formation d'une frange apocryphe. En la matière, ce qui se passe dans le christianisme provient évidemment du judaïsme, mais se déroule aussi, sous des formes plus ou moins similaires, dans le mazdéisme et le manichéisme.
Cet ouvrage, qui est le fruit d'un projet collectif du Centre d'études des religions du Livre (Unité mixte de recherche EPHE-CNRS), concerne non seulement les antiquisants et les médiévistes, mais aussi les modernistes. C'est aux XVIe et XVIIe siècles, en effet, que certains corpus d'apocryphes chrétiens, non des moindres, ont pris forme.