Amour, luxe et capitalisme. Le gaspillage comme origine du monde moderne

Par : Werner Sombart
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  • Nombre de pages262
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.335 kg
  • Dimensions14,0 cm × 21,5 cm × 1,9 cm
  • ISBN978-2-493898-00-5
  • EAN9782493898005
  • Date de parution28/03/2022
  • CollectionKrisis
  • ÉditeurLa Nouvelle Librairie
  • TraducteurGuillaume Travers

Résumé

Le capitalisme, un fruit du luxe ? Et, plus encore, la conséquence lointaine d'un changement des rapports hommes-femmes ayant pris place à partir du Moyen Age ? C'est là la thèse incroyablement audacieuse que formule Werner Sombart en 1913 - et qui fait de lui l'une des figures fondatrices de la sociologie du luxe, aux côtés de Thorstein Veblen et Georg Simmel. Historiquement, le luxe est d'abord celui des cours princières et papales, qui se détournent des grandes manifestations de générosité publique du Moyen Age pour adopter un luxe privé : celui de l'aménagement intérieur, de la décoration, des raffinements vestimentaires et culinaires.
Pourquoi ce basculement ? Pour vivre des sentiments amoureux davantage tournés vers les sens, ces sentiments qu'exaltent d'abord les troubadours et qui trouveront vite à s'exprimer dans les bras des courtisanes et des demi-mondaines. Une fois mise en route, la dynamique du luxe est un dissolvant qui mine tout l'ordre social, en permettant à des parvenus d'afficher une consommation qui dépasse très largement leur rang social, en transformant la noblesse d'épée en noblesse d'argent, et en ouvrant la voie à des dépenses sans fin.
Economiquement, la demande de luxe est à l'origine de la grande entreprise, et a considérablement stimulé les circuits d'échanges mondiaux à l'ère moderne, jusqu'au commerce des esclaves.
Le capitalisme, un fruit du luxe ? Et, plus encore, la conséquence lointaine d'un changement des rapports hommes-femmes ayant pris place à partir du Moyen Age ? C'est là la thèse incroyablement audacieuse que formule Werner Sombart en 1913 - et qui fait de lui l'une des figures fondatrices de la sociologie du luxe, aux côtés de Thorstein Veblen et Georg Simmel. Historiquement, le luxe est d'abord celui des cours princières et papales, qui se détournent des grandes manifestations de générosité publique du Moyen Age pour adopter un luxe privé : celui de l'aménagement intérieur, de la décoration, des raffinements vestimentaires et culinaires.
Pourquoi ce basculement ? Pour vivre des sentiments amoureux davantage tournés vers les sens, ces sentiments qu'exaltent d'abord les troubadours et qui trouveront vite à s'exprimer dans les bras des courtisanes et des demi-mondaines. Une fois mise en route, la dynamique du luxe est un dissolvant qui mine tout l'ordre social, en permettant à des parvenus d'afficher une consommation qui dépasse très largement leur rang social, en transformant la noblesse d'épée en noblesse d'argent, et en ouvrant la voie à des dépenses sans fin.
Economiquement, la demande de luxe est à l'origine de la grande entreprise, et a considérablement stimulé les circuits d'échanges mondiaux à l'ère moderne, jusqu'au commerce des esclaves.
Amour, luxe et capitalisme
Werner Sombart
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Il Capitalismo Moderno
Werner Sombart, Alessandro Cavalli
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