Alexandre et les brahmanes. Les moeurs des brahmanes de l'Inde ; Correspondance d'Alexandre et de Dindime
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- Nombre de pages122
- PrésentationBroché
- FormatGrand Format
- Poids0.22 kg
- Dimensions13,5 cm × 21,0 cm × 1,0 cm
- ISBN978-2-251-33979-5
- EAN9782251339795
- Date de parution18/10/2016
- CollectionLa roue à livres
- ÉditeurBelles Lettres
Résumé
Les premiers historiens d'Alexandre le Grand mentionnent brièvement que celui-ci, lorsque son expédition de conquête atteignit l'Inde (entre 327 et 324 av. J.C. ), y rencontra des brahmanes et envoya un de ses compagnons s'informer sur eux. Ces données inspirèrent au premier siècle de notre ère l'auteur d'un récit qui rapporte l'entretien qu'aurait eu le conquérant avec l'un des brahmanes, Dandamis.
Au IVe siècle, l'évêque Palladios, auteur d'un ouvrage sur les moines, reprit et christianisa ce texte, dans lequel le mode de vie ascétique des brahmanes est implicitement présenté comme une préfiguration, voire un modèle de celui des moines ; il y joignit des données empruntées aux historiens d'Alexandre et d'autres que lui avait rapportées un avocat qui s'était rendu en Inde. Dans la même veine, quelques décennies après Palladios, un auteur anonyme imagina un échange de lettres entre Alexandre et le brahmane Dindime.
Le propos de cet ouvrage n'est pas le même que celui de Palladios, car il entend dénoncer le caractère excessif de cet ascétisme, et surtout la contrainte qui l'impose. Il est l'écho de milieux, païens ou même chrétiens, qui réprouvaient l'ascétisme des moines, en particulier leur rejet du mariage. Il lui oppose un concept aristotélicien de la vertu fait de modération et de bon usage des plaisirs.
Au IVe siècle, l'évêque Palladios, auteur d'un ouvrage sur les moines, reprit et christianisa ce texte, dans lequel le mode de vie ascétique des brahmanes est implicitement présenté comme une préfiguration, voire un modèle de celui des moines ; il y joignit des données empruntées aux historiens d'Alexandre et d'autres que lui avait rapportées un avocat qui s'était rendu en Inde. Dans la même veine, quelques décennies après Palladios, un auteur anonyme imagina un échange de lettres entre Alexandre et le brahmane Dindime.
Le propos de cet ouvrage n'est pas le même que celui de Palladios, car il entend dénoncer le caractère excessif de cet ascétisme, et surtout la contrainte qui l'impose. Il est l'écho de milieux, païens ou même chrétiens, qui réprouvaient l'ascétisme des moines, en particulier leur rejet du mariage. Il lui oppose un concept aristotélicien de la vertu fait de modération et de bon usage des plaisirs.
Les premiers historiens d'Alexandre le Grand mentionnent brièvement que celui-ci, lorsque son expédition de conquête atteignit l'Inde (entre 327 et 324 av. J.C. ), y rencontra des brahmanes et envoya un de ses compagnons s'informer sur eux. Ces données inspirèrent au premier siècle de notre ère l'auteur d'un récit qui rapporte l'entretien qu'aurait eu le conquérant avec l'un des brahmanes, Dandamis.
Au IVe siècle, l'évêque Palladios, auteur d'un ouvrage sur les moines, reprit et christianisa ce texte, dans lequel le mode de vie ascétique des brahmanes est implicitement présenté comme une préfiguration, voire un modèle de celui des moines ; il y joignit des données empruntées aux historiens d'Alexandre et d'autres que lui avait rapportées un avocat qui s'était rendu en Inde. Dans la même veine, quelques décennies après Palladios, un auteur anonyme imagina un échange de lettres entre Alexandre et le brahmane Dindime.
Le propos de cet ouvrage n'est pas le même que celui de Palladios, car il entend dénoncer le caractère excessif de cet ascétisme, et surtout la contrainte qui l'impose. Il est l'écho de milieux, païens ou même chrétiens, qui réprouvaient l'ascétisme des moines, en particulier leur rejet du mariage. Il lui oppose un concept aristotélicien de la vertu fait de modération et de bon usage des plaisirs.
Au IVe siècle, l'évêque Palladios, auteur d'un ouvrage sur les moines, reprit et christianisa ce texte, dans lequel le mode de vie ascétique des brahmanes est implicitement présenté comme une préfiguration, voire un modèle de celui des moines ; il y joignit des données empruntées aux historiens d'Alexandre et d'autres que lui avait rapportées un avocat qui s'était rendu en Inde. Dans la même veine, quelques décennies après Palladios, un auteur anonyme imagina un échange de lettres entre Alexandre et le brahmane Dindime.
Le propos de cet ouvrage n'est pas le même que celui de Palladios, car il entend dénoncer le caractère excessif de cet ascétisme, et surtout la contrainte qui l'impose. Il est l'écho de milieux, païens ou même chrétiens, qui réprouvaient l'ascétisme des moines, en particulier leur rejet du mariage. Il lui oppose un concept aristotélicien de la vertu fait de modération et de bon usage des plaisirs.