Adoptions. Ethnologie Des Parentes Choisies

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  • Nombre de pages309
  • PrésentationBroché
  • Poids0.49 kg
  • Dimensions15,2 cm × 23,0 cm × 2,4 cm
  • ISBN2-7351-0773-6
  • EAN9782735107735
  • Date de parution01/03/1998
  • CollectionEthnologie de la France
  • ÉditeurMaison des Sciences de l'Homme
  • CompilateurAgnès Fine

Résumé

Si l'on choisit ses amis, on ne peut pas choisir sa famille, déplore l'adage. Ce livre collectif démontre que, bien au contraire, la volonté tient de plus en plus de place dans la création de la filiation. C'est le cas notamment entre parents et enfants adoptés, qu'il s'agisse d'adoptions légales ou de celles, par leurs pères, d'enfants nés d'insémination avec donneurs, ou encore d'" adoptions " informelles au sein des familles recomposées. Nous cherchons aussi à forger, parmi les parents de sang et leurs alliés, des réseaux relationnels privilégiés. Chacun opère des choix, " adopte " ou rejette des ancêtres, des beaux-parents, des frères et sœurs, des parents, voire des enfants. Quelles sont, dans les sociétés occidentales, les formes, les effets et la signification de ces " affinités électives " dans la construction de la parenté ? Et dans la définition de la filiation ? Pour répondre à ces questions, le détour par d'autres sociétés et d'autres temps s'imposait. Qu'est-ce qu'être parent, enfant, frère et sœur, chez les Sulka d'Océanie ou les Inuit de l'Arctique ? Dans la Grèce classique ou dans la Grèce contemporaine ? Dans la France des années cinquante comme dans celle des années quatre-vingt-dix ? Ces dix contributions, qu'elles soient centrées sur l'adoption proprement dite ou sur des affiliations informelles, sur des sociétés privilégiant les liens du sang ou l'échange affectif, permettent de mieux comprendre notre propre système de filiation et ses récents bouleversements.
Si l'on choisit ses amis, on ne peut pas choisir sa famille, déplore l'adage. Ce livre collectif démontre que, bien au contraire, la volonté tient de plus en plus de place dans la création de la filiation. C'est le cas notamment entre parents et enfants adoptés, qu'il s'agisse d'adoptions légales ou de celles, par leurs pères, d'enfants nés d'insémination avec donneurs, ou encore d'" adoptions " informelles au sein des familles recomposées. Nous cherchons aussi à forger, parmi les parents de sang et leurs alliés, des réseaux relationnels privilégiés. Chacun opère des choix, " adopte " ou rejette des ancêtres, des beaux-parents, des frères et sœurs, des parents, voire des enfants. Quelles sont, dans les sociétés occidentales, les formes, les effets et la signification de ces " affinités électives " dans la construction de la parenté ? Et dans la définition de la filiation ? Pour répondre à ces questions, le détour par d'autres sociétés et d'autres temps s'imposait. Qu'est-ce qu'être parent, enfant, frère et sœur, chez les Sulka d'Océanie ou les Inuit de l'Arctique ? Dans la Grèce classique ou dans la Grèce contemporaine ? Dans la France des années cinquante comme dans celle des années quatre-vingt-dix ? Ces dix contributions, qu'elles soient centrées sur l'adoption proprement dite ou sur des affiliations informelles, sur des sociétés privilégiant les liens du sang ou l'échange affectif, permettent de mieux comprendre notre propre système de filiation et ses récents bouleversements.