A la recherche du temps perdu en France et en Allemagne (1913-1958). "Dans une sorte de langue étrangère..."

Par : Pascale Fravalo-Tane

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  • Poids0.48 kg
  • Dimensions15,3 cm × 23,5 cm × 0,0 cm
  • ISBN978-2-7453-1726-1
  • EAN9782745317261
  • Date de parution01/09/2008
  • CollectionRecherches Proustiennes
  • ÉditeurHonoré Champion

Résumé

"Les beaux livres sont écrits dans une sorte de langue étrangère". En France et en Allemagne A la recherche du temps perdu, depuis la parution du premier volume en 1913 jusqu'à sa première traduction intégrale en 1958, donne lieu à des débats passionnés. A la reconnaissance du Prix Goncourt succède une période de défaveur (1926-1945) qui n'empêche pas la richesse du discours critique, notamment outre-Rhin.
Après 1945, la France revient progressivement à Proust et l'Allemagne redécouvre un roman qui devient un " nouveau paradigme littéraire". Cette étude de réception (travaux universitaires, articles de journaux, correspondances...) brosse un panorama de la critique au XXe siècle (Crémieux, Pierre-Quint, Curtius, Benjamin, Spitzer. Jauss, Adorno...) et met en lumière l'imbrication des facteurs idéologiques, politiques et esthétiques dans les transferts culturels.
Comme si l'étrangeté de l'oeuvre littéraire était paradoxalement une condition de possibilité du discours critique.
"Les beaux livres sont écrits dans une sorte de langue étrangère". En France et en Allemagne A la recherche du temps perdu, depuis la parution du premier volume en 1913 jusqu'à sa première traduction intégrale en 1958, donne lieu à des débats passionnés. A la reconnaissance du Prix Goncourt succède une période de défaveur (1926-1945) qui n'empêche pas la richesse du discours critique, notamment outre-Rhin.
Après 1945, la France revient progressivement à Proust et l'Allemagne redécouvre un roman qui devient un " nouveau paradigme littéraire". Cette étude de réception (travaux universitaires, articles de journaux, correspondances...) brosse un panorama de la critique au XXe siècle (Crémieux, Pierre-Quint, Curtius, Benjamin, Spitzer. Jauss, Adorno...) et met en lumière l'imbrication des facteurs idéologiques, politiques et esthétiques dans les transferts culturels.
Comme si l'étrangeté de l'oeuvre littéraire était paradoxalement une condition de possibilité du discours critique.