J'aime les romans de Paul Kearney - même si le dernier tome des "Monarchies Divines" m'a déçue - pour l'imagination qui préside à l'invention d'un monde cohérent, terriblement proche et pourtant étranger. En ouvrant "10000", je m'attendais donc à un roman de même mouture, où l'auteur s'emparerait d'événements historiques pour les passer à la moulinette de sa créativité et en tirer un récit complexe et captivant.
"10000" est captivant dès le moment ou débute l'expédition qu'il relate, mais la complexité est sinon absente, du moins discrète. Inspiré de l'Anabase jadis relatée par Xénophon, et nommée aussi "expédition des dix milles", le récit de Kearney peine à décoller dans les premiers chapitres pour trouver ensuite son rythme de croisière : celui des combats. C'est plus un roman épique qu'un roman de fantasy ; j'ai apprécié les dialogues, un peu moins les descriptions parfois fastidieuses. Je recommande à tous ceux qui aiment l'efficacité et l'action bien menée, malgré une note basse qui s'explique par l'inévitable comparaison avec la pièce maîtresse de l'auteur.
J'aime les romans de Paul Kearney - même si le dernier tome des "Monarchies Divines" m'a déçue - pour l'imagination qui préside à l'invention d'un monde cohérent, terriblement proche et pourtant étranger. En ouvrant "10000", je m'attendais donc à un roman de même mouture, où l'auteur s'emparerait d'événements historiques pour les passer à la moulinette de sa créativité et en tirer un récit complexe et captivant.
"10000" est captivant dès le moment ou débute l'expédition qu'il relate, mais la complexité est sinon absente, du moins discrète. Inspiré de l'Anabase jadis relatée par Xénophon, et nommée aussi "expédition des dix milles", le récit de Kearney peine à décoller dans les premiers chapitres pour trouver ensuite son rythme de croisière : celui des combats. C'est plus un roman épique qu'un roman de fantasy ; j'ai apprécié les dialogues, un peu moins les descriptions parfois fastidieuses. Je recommande à tous ceux qui aiment l'efficacité et l'action bien menée, malgré une note basse qui s'explique par l'inévitable comparaison avec la pièce maîtresse de l'auteur.