Partager des expériences de laboratoire. La recherche à l'épreuve des réorganisations

Par : Matthieu Hubert

Formats :

  • Paiement en ligne :
    • Livraison à domicile ou en point Mondial Relay entre le 16 septembre et le 30 septembre
      Cet article sera commandé chez un fournisseur et vous sera expédié 2 à 4 semaines après la date de votre commande.
    • Retrait Click and Collect en magasin gratuit
  • Nombre de pages295
  • PrésentationBroché
  • Poids0.39 kg
  • Dimensions13,5 cm × 21,0 cm × 1,8 cm
  • ISBN978-2-8130-0117-7
  • EAN9782813001177
  • Date de parution01/11/2014
  • CollectionEtudes des sciences et Histoir
  • ÉditeurArchives Contemporaines

Résumé

Si les nanotechnologies sont souvent présentées comme la promesse, encore incertaine, d'une révolution scientifique et industrielle à venir, elles sont d'ores et déjà l'objet d'une profonde transformation des modes d'organisation du travail scientifique. C'est de cette mutation dont cet ouvrage rend compte, en allant observer au plus près le foisonnement des activités et des projets engagés par les protagonistes de ce nouveau monde des technologies de l'infiniment petit.
Le terrain de cette enquête sociologique est le pôle Minatec, situé à Grenoble, qui propose un modèle original d'organisation des activités scientifiques et innovantes. Le travail d'investigation permet de saisir ce modèle à ses niveaux de fonction-nement les plus opérationnels, grâce à une immersion approfondie au sein des laboratoires et des plateformes qui composent le pôle. Il souligne un aspect de la recherche scientifique qui est rarement mis en avant : l'importance du travail collectif lié à l'organisation des activités expérimentales.
En analysant la nature et les effets de ces pratiques d'organisation, l'ouvrage conduit le lecteur loin des clichés réduisant l'innovation à une affaire d'initiatives entrepreneuriales isolées, et le travail scientifique à une activité intellectuelle et solitaire. Il lui offre ainsi l'occasion d'examiner concrètement la façon dont se fabriquent les technologies innovantes dans un domaine de recherche émergent.
Il lui permet aussi de mieux comprendre les profondes transformations qui bousculent actuellement le monde scientifique. Matthieu Hubert est sociologue des sciences et des techniques, chercheur au CONICET et au Centro de Ciencia, Tecnología y Sociedad à Buenos Aires en Argentine. Il s'intéresse aux transformations des pratiques et des organisations de recherche dans les sciences et technologies émergentes.
Après une expérience professionnelle comme ingénieur dans l'industrie microélectronique, il a réalisé plusieurs enquêtes ethnographiques dans le monde des nanosciences et nanotechnologies, notamment en Argentine et en France.
Si les nanotechnologies sont souvent présentées comme la promesse, encore incertaine, d'une révolution scientifique et industrielle à venir, elles sont d'ores et déjà l'objet d'une profonde transformation des modes d'organisation du travail scientifique. C'est de cette mutation dont cet ouvrage rend compte, en allant observer au plus près le foisonnement des activités et des projets engagés par les protagonistes de ce nouveau monde des technologies de l'infiniment petit.
Le terrain de cette enquête sociologique est le pôle Minatec, situé à Grenoble, qui propose un modèle original d'organisation des activités scientifiques et innovantes. Le travail d'investigation permet de saisir ce modèle à ses niveaux de fonction-nement les plus opérationnels, grâce à une immersion approfondie au sein des laboratoires et des plateformes qui composent le pôle. Il souligne un aspect de la recherche scientifique qui est rarement mis en avant : l'importance du travail collectif lié à l'organisation des activités expérimentales.
En analysant la nature et les effets de ces pratiques d'organisation, l'ouvrage conduit le lecteur loin des clichés réduisant l'innovation à une affaire d'initiatives entrepreneuriales isolées, et le travail scientifique à une activité intellectuelle et solitaire. Il lui offre ainsi l'occasion d'examiner concrètement la façon dont se fabriquent les technologies innovantes dans un domaine de recherche émergent.
Il lui permet aussi de mieux comprendre les profondes transformations qui bousculent actuellement le monde scientifique. Matthieu Hubert est sociologue des sciences et des techniques, chercheur au CONICET et au Centro de Ciencia, Tecnología y Sociedad à Buenos Aires en Argentine. Il s'intéresse aux transformations des pratiques et des organisations de recherche dans les sciences et technologies émergentes.
Après une expérience professionnelle comme ingénieur dans l'industrie microélectronique, il a réalisé plusieurs enquêtes ethnographiques dans le monde des nanosciences et nanotechnologies, notamment en Argentine et en France.