Géopolitique de la Corse
Par : ,Formats :
- Paiement en ligne :
- Livraison à domicile ou en point Mondial Relay entre le 12 août et le 27 aoûtCet article sera commandé chez un fournisseur et vous sera expédié 2 à 4 semaines après la date de votre commande.
- Retrait Click and Collect en magasin gratuit
- Livraison à domicile ou en point Mondial Relay entre le 12 août et le 27 août
- Nombre de pages258
- PrésentationBroché
- Poids0.43 kg
- Dimensions15,0 cm × 21,0 cm × 1,6 cm
- ISBN978-2-200-35098-7
- EAN9782200350987
- Date de parution01/10/2007
- CollectionPerspectives géopolitiques
- ÉditeurArmand Colin
Résumé
Particulièrement complexe, le cas corse constitue un véritable défi pour l'analyse géopolitique. En retour, l'apport de celle-ci n'est pas inutile pour combler les fossés d'incompréhension qui entravent l'avenir de l'île de Beauté. L'émergence d'un nationalisme régional dans les années 1960 s'est traduite par le retour de la violence au cœur des pratiques politiques et sociales. La revendication d'autonomie, voire d'indépendance, justifie pour une minorité une " lutte armée " qui s'acharne à mimer le schéma décolonisateur du milieu du XXe siècle.
La voie de la démocratie se révèle ainsi bien étroite pour cette microsociété qui peine à s'émanciper des logiques de solidarité clanique. Quant au pouvoir central, pris par le goût des combinaisons obscures, il n'a pas toujours poussé... à la démocratie. Prisonnière d'un paradoxe qui consiste à la fois à réclamer moins d'État et plus d'État, la société corse s'inscrit dans un monde à part dont les sociétés du Mezzogiorno italien sont l'élément principal.
Mais elle exacerbe par cela même les tensions d'une société française qui, entre intégration européenne, mondialisation et affirmations communautaires, tente de redéfinir le rôle de l'État pour assurer la cohésion de la nation.
La voie de la démocratie se révèle ainsi bien étroite pour cette microsociété qui peine à s'émanciper des logiques de solidarité clanique. Quant au pouvoir central, pris par le goût des combinaisons obscures, il n'a pas toujours poussé... à la démocratie. Prisonnière d'un paradoxe qui consiste à la fois à réclamer moins d'État et plus d'État, la société corse s'inscrit dans un monde à part dont les sociétés du Mezzogiorno italien sont l'élément principal.
Mais elle exacerbe par cela même les tensions d'une société française qui, entre intégration européenne, mondialisation et affirmations communautaires, tente de redéfinir le rôle de l'État pour assurer la cohésion de la nation.
Particulièrement complexe, le cas corse constitue un véritable défi pour l'analyse géopolitique. En retour, l'apport de celle-ci n'est pas inutile pour combler les fossés d'incompréhension qui entravent l'avenir de l'île de Beauté. L'émergence d'un nationalisme régional dans les années 1960 s'est traduite par le retour de la violence au cœur des pratiques politiques et sociales. La revendication d'autonomie, voire d'indépendance, justifie pour une minorité une " lutte armée " qui s'acharne à mimer le schéma décolonisateur du milieu du XXe siècle.
La voie de la démocratie se révèle ainsi bien étroite pour cette microsociété qui peine à s'émanciper des logiques de solidarité clanique. Quant au pouvoir central, pris par le goût des combinaisons obscures, il n'a pas toujours poussé... à la démocratie. Prisonnière d'un paradoxe qui consiste à la fois à réclamer moins d'État et plus d'État, la société corse s'inscrit dans un monde à part dont les sociétés du Mezzogiorno italien sont l'élément principal.
Mais elle exacerbe par cela même les tensions d'une société française qui, entre intégration européenne, mondialisation et affirmations communautaires, tente de redéfinir le rôle de l'État pour assurer la cohésion de la nation.
La voie de la démocratie se révèle ainsi bien étroite pour cette microsociété qui peine à s'émanciper des logiques de solidarité clanique. Quant au pouvoir central, pris par le goût des combinaisons obscures, il n'a pas toujours poussé... à la démocratie. Prisonnière d'un paradoxe qui consiste à la fois à réclamer moins d'État et plus d'État, la société corse s'inscrit dans un monde à part dont les sociétés du Mezzogiorno italien sont l'élément principal.
Mais elle exacerbe par cela même les tensions d'une société française qui, entre intégration européenne, mondialisation et affirmations communautaires, tente de redéfinir le rôle de l'État pour assurer la cohésion de la nation.