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Jean-Paul Brodeur

Dernière sortie
Foucault à Montréal
En 1976, Michel Foucault participe à une conférence organisée par l'Office des droits des détenus de concert avec l'Ecole de criminologie de l'Université de Montréal. Il y présente ses réflexions sur l'usage des peines de substitution à l'incarcération qui, pour plusieurs, témoignent d'une tendance à l'adoucissement des punitions et présagent la disparition de la prison. Doutant que les sociétés qui y ont recours soient plus tolérantes, Foucault croit, au contraire, que l'utilisation des peines alternatives est symptomatique de l'extension d'une "société policière" qui ne ménage pas les efforts pour fabriquer des délinquantes et punir les personnes faisant l'objet d'un ressentiment politique et populiste, qu'elles soient pauvres, migrantes ou marginales.
Dans cette allocution méconnue et longtemps oubliée enfin restituée ici, Foucault s'interroge sur la logique soutenant la surveillance accrue des personnes et annonce la transformation de la société en prison ouverte. L'auteur de Surveiller et punir doute que l'imposition de sanctions non carcérales témoigne qu'une rupture avec l'emprisonnement est survenue et suppose que le recours aux mesures probatoires et à la surveillance policière s'intensifiera avec le temps.
Près d'un demi-siècle plus tard, qu'en est-il des perceptions de Foucault ? L'imposition de peines de substitution participe-t-elle à dématérialiser l'architecture pénale ? Vivons-nous dans une société moins tolérante aux "inconduites"? Quelle raison pénale marque notre contemporanéité? Comment fabrique-t-on des délinquantes aujourd'hui ? Constitué d'entretiens avec les organisateurs de la conférence de Michel Foucault, Jean-Claude Bernheim et André Normandeau, et de spécialistes du contrôle social et de la criminalité, Jade Bourdages, Tony Ferri et Anthony Amicelle, Foucault à Montréal répond à ces interrogations et porte un regard critique sur la judiciarisation croissante des rapports sociaux.
Dans cette allocution méconnue et longtemps oubliée enfin restituée ici, Foucault s'interroge sur la logique soutenant la surveillance accrue des personnes et annonce la transformation de la société en prison ouverte. L'auteur de Surveiller et punir doute que l'imposition de sanctions non carcérales témoigne qu'une rupture avec l'emprisonnement est survenue et suppose que le recours aux mesures probatoires et à la surveillance policière s'intensifiera avec le temps.
Près d'un demi-siècle plus tard, qu'en est-il des perceptions de Foucault ? L'imposition de peines de substitution participe-t-elle à dématérialiser l'architecture pénale ? Vivons-nous dans une société moins tolérante aux "inconduites"? Quelle raison pénale marque notre contemporanéité? Comment fabrique-t-on des délinquantes aujourd'hui ? Constitué d'entretiens avec les organisateurs de la conférence de Michel Foucault, Jean-Claude Bernheim et André Normandeau, et de spécialistes du contrôle social et de la criminalité, Jade Bourdages, Tony Ferri et Anthony Amicelle, Foucault à Montréal répond à ces interrogations et porte un regard critique sur la judiciarisation croissante des rapports sociaux.
En 1976, Michel Foucault participe à une conférence organisée par l'Office des droits des détenus de concert avec l'Ecole de criminologie de l'Université de Montréal. Il y présente ses réflexions sur l'usage des peines de substitution à l'incarcération qui, pour plusieurs, témoignent d'une tendance à l'adoucissement des punitions et présagent la disparition de la prison. Doutant que les sociétés qui y ont recours soient plus tolérantes, Foucault croit, au contraire, que l'utilisation des peines alternatives est symptomatique de l'extension d'une "société policière" qui ne ménage pas les efforts pour fabriquer des délinquantes et punir les personnes faisant l'objet d'un ressentiment politique et populiste, qu'elles soient pauvres, migrantes ou marginales.
Dans cette allocution méconnue et longtemps oubliée enfin restituée ici, Foucault s'interroge sur la logique soutenant la surveillance accrue des personnes et annonce la transformation de la société en prison ouverte. L'auteur de Surveiller et punir doute que l'imposition de sanctions non carcérales témoigne qu'une rupture avec l'emprisonnement est survenue et suppose que le recours aux mesures probatoires et à la surveillance policière s'intensifiera avec le temps.
Près d'un demi-siècle plus tard, qu'en est-il des perceptions de Foucault ? L'imposition de peines de substitution participe-t-elle à dématérialiser l'architecture pénale ? Vivons-nous dans une société moins tolérante aux "inconduites"? Quelle raison pénale marque notre contemporanéité? Comment fabrique-t-on des délinquantes aujourd'hui ? Constitué d'entretiens avec les organisateurs de la conférence de Michel Foucault, Jean-Claude Bernheim et André Normandeau, et de spécialistes du contrôle social et de la criminalité, Jade Bourdages, Tony Ferri et Anthony Amicelle, Foucault à Montréal répond à ces interrogations et porte un regard critique sur la judiciarisation croissante des rapports sociaux.
Dans cette allocution méconnue et longtemps oubliée enfin restituée ici, Foucault s'interroge sur la logique soutenant la surveillance accrue des personnes et annonce la transformation de la société en prison ouverte. L'auteur de Surveiller et punir doute que l'imposition de sanctions non carcérales témoigne qu'une rupture avec l'emprisonnement est survenue et suppose que le recours aux mesures probatoires et à la surveillance policière s'intensifiera avec le temps.
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Les Cahiers De La Securite Interieure Hors-Serie : Connaitre La Police. Grands Textes De La Recherche Anglo-Saxonne
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