L'Homme et la Société N° 167
Marges et marginalisations dans l'histoire de la psychologie

Par : Michel Kail

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  • Nombre de pages343
  • PrésentationBroché
  • Poids0.605 kg
  • Dimensions15,5 cm × 24,0 cm × 2,0 cm
  • ISBN978-2-296-06810-0
  • EAN9782296068100
  • Date de parution18/11/2008
  • ÉditeurL'Harmattan

Résumé

La revue a pour prétention affichée dès sa fondation en 1966 d'embrasser tout le champ des sciences humaines et sociales. La présente livraison s'intéresse à la psychologie sous l'angle de son histoire. Une histoire des marges et de différents processus de marginalisation. La notion ne prenant sens qu'en référence à un centre, une histoire des marges est l'histoire des conflits entre ce centre et les discours qu'il prétend repousser à la périphérie du champ scientifique.
A la périphérie ne signifie pas hors du champ scientifique, car la théorie qui occupe, dans telle configuration historique, la position centrale a besoin de se distinguer de ses marges pour assurer sa légitimité. L'attention portée aux marges d'une discipline a l'avantage de ne pas astreindre l'histoire de celle-ci, au schéma évolutionniste. Un tel schéma dessine par avance un cadre immuable, celui du progrès, que les évènements recensés viennent remplir.
Comme si tout était déjà arrivé. Il se pourrait cependant que l'accent mis sur les marges d'une discipline scientifique ne perturbe en rien le schéma évolutionniste censé rendre compte de son histoire si l'on devait considérer le centre et les marges comme des zones délimitées une fois pour toutes. Tel n'est pas le cas des études composant ce numéro, qui montrent que le centre et les marges se transforment selon la relation, changeante, qu'ils entretiennent.
La réalité du centre et des marges est principalement relationnelle, et non celle d'entités déjà constituées avant même d'entrer en relation.
La revue a pour prétention affichée dès sa fondation en 1966 d'embrasser tout le champ des sciences humaines et sociales. La présente livraison s'intéresse à la psychologie sous l'angle de son histoire. Une histoire des marges et de différents processus de marginalisation. La notion ne prenant sens qu'en référence à un centre, une histoire des marges est l'histoire des conflits entre ce centre et les discours qu'il prétend repousser à la périphérie du champ scientifique.
A la périphérie ne signifie pas hors du champ scientifique, car la théorie qui occupe, dans telle configuration historique, la position centrale a besoin de se distinguer de ses marges pour assurer sa légitimité. L'attention portée aux marges d'une discipline a l'avantage de ne pas astreindre l'histoire de celle-ci, au schéma évolutionniste. Un tel schéma dessine par avance un cadre immuable, celui du progrès, que les évènements recensés viennent remplir.
Comme si tout était déjà arrivé. Il se pourrait cependant que l'accent mis sur les marges d'une discipline scientifique ne perturbe en rien le schéma évolutionniste censé rendre compte de son histoire si l'on devait considérer le centre et les marges comme des zones délimitées une fois pour toutes. Tel n'est pas le cas des études composant ce numéro, qui montrent que le centre et les marges se transforment selon la relation, changeante, qu'ils entretiennent.
La réalité du centre et des marges est principalement relationnelle, et non celle d'entités déjà constituées avant même d'entrer en relation.