Etre la rivière. Comment le fleuve Whanganui est devenu une personne vivante selon la loi
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- Nombre de pages251
- PrésentationBroché
- FormatGrand Format
- Poids0.23 kg
- Dimensions12,4 cm × 19,1 cm × 1,3 cm
- ISBN978-2-13-082094-9
- EAN9782130820949
- Date de parution26/08/2020
- ÉditeurPUF
Résumé
En 2017, le fleuve Whanganui est reconnu dans la loi néozélandaise comme personne vivante et tout indivisible. C'est là la concrétisation de la croyance proverbiale des riverains maoris : "Je suis la rivière et la rivière est moi." Le texte de loi entend sceller une relation à une entité naturelle qui va au-delà de la seule logique de sa protection. C'est une identification de l'homme et de son environnement qui est en jeu, et une capacité transformatrice mutuelle.
La rivière n'est donc pas figée dans son identité, ni sacralisée. Elle devient un acteur du droit ; elle entre dans des relations humaines. Comment le droit peut-il ainsi transformer notre rapport à la nature et intégrer des conceptions qui semblent déborder de ses cadres conceptuels habituels ? La rivière est-elle encore un bien, public ou commun ? Dans quel sens est-elle, plus qu'une personne morale, une personne vivante ? Et, finalement, qu'est-ce qu'"être la rivière" et qui peut y prétendre ?
La rivière n'est donc pas figée dans son identité, ni sacralisée. Elle devient un acteur du droit ; elle entre dans des relations humaines. Comment le droit peut-il ainsi transformer notre rapport à la nature et intégrer des conceptions qui semblent déborder de ses cadres conceptuels habituels ? La rivière est-elle encore un bien, public ou commun ? Dans quel sens est-elle, plus qu'une personne morale, une personne vivante ? Et, finalement, qu'est-ce qu'"être la rivière" et qui peut y prétendre ?
En 2017, le fleuve Whanganui est reconnu dans la loi néozélandaise comme personne vivante et tout indivisible. C'est là la concrétisation de la croyance proverbiale des riverains maoris : "Je suis la rivière et la rivière est moi." Le texte de loi entend sceller une relation à une entité naturelle qui va au-delà de la seule logique de sa protection. C'est une identification de l'homme et de son environnement qui est en jeu, et une capacité transformatrice mutuelle.
La rivière n'est donc pas figée dans son identité, ni sacralisée. Elle devient un acteur du droit ; elle entre dans des relations humaines. Comment le droit peut-il ainsi transformer notre rapport à la nature et intégrer des conceptions qui semblent déborder de ses cadres conceptuels habituels ? La rivière est-elle encore un bien, public ou commun ? Dans quel sens est-elle, plus qu'une personne morale, une personne vivante ? Et, finalement, qu'est-ce qu'"être la rivière" et qui peut y prétendre ?
La rivière n'est donc pas figée dans son identité, ni sacralisée. Elle devient un acteur du droit ; elle entre dans des relations humaines. Comment le droit peut-il ainsi transformer notre rapport à la nature et intégrer des conceptions qui semblent déborder de ses cadres conceptuels habituels ? La rivière est-elle encore un bien, public ou commun ? Dans quel sens est-elle, plus qu'une personne morale, une personne vivante ? Et, finalement, qu'est-ce qu'"être la rivière" et qui peut y prétendre ?