Genesis N° 42/16
L'écriture de style

Par : Olivier Lumbroso, Alain Pagès

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  • Nombre de pages216
  • PrésentationBroché
  • Poids0.58 kg
  • Dimensions22,0 cm × 27,0 cm × 1,1 cm
  • ISBN979-10-231-0531-5
  • EAN9791023105315
  • Date de parution19/05/2016
  • ÉditeurPU Paris-Sorbonne

Résumé

En posant la question de l'écriture des cycles romanesques, ce numéro de Genesis souhaite ouvrir un nouveau chantier. Au-delà d'une génétique des oeuvres individuelles - étudiées à travers leurs ébauches, leurs scénarios ou leurs variantes scripturales -, il propose de changer d'échelle, et d'ouvrir un nouvel espace à la perception des phénomènes de genèse. Pour poser les bases d'une génétique des cycles romanesques il convient d'abord d'interroger l'histoire du roman.
Les exemples rassemblés dans ce numéro s'efforcent d'ouvrir une perspective aussi large que possible, en partant de La Comédie humaine de Balzac et des Rougon-Macquart de Zola pour aller jusqu'aux Thibault de Roger Martin du Gard et aux Hommes de bonne volonté de Jules Romains. On constate que le modèle initial d'un cycle reposant sur des romans autonomes, cède la place, à partir de Proust, au récit continu qui adopte le schéma du roman-fleuve.
Faut-il opposer cycles et romans-fleuves ? Des problématiques semblables, en fait, réunissent ces diverses expériences de l'écriture au long cours. Le paratexte des préfaces et de la correspondance permet d'appréhender la logique des processus de genèse qui se mettent en place. Il montre de quelle façon se construit, au fil des années, le programme de l'oeuvre cyclique. Une figure complexe se dessine, celle d'un romancier qui se trouve pris entre deux sentiments contradictoires : à l'éblouissement qu'apporte la vision de l'oeuvre-monde à créer s'oppose la peur de ne jamais arriver au terme d'une tâche immense qui menace de dévorer toute une existence.
En posant la question de l'écriture des cycles romanesques, ce numéro de Genesis souhaite ouvrir un nouveau chantier. Au-delà d'une génétique des oeuvres individuelles - étudiées à travers leurs ébauches, leurs scénarios ou leurs variantes scripturales -, il propose de changer d'échelle, et d'ouvrir un nouvel espace à la perception des phénomènes de genèse. Pour poser les bases d'une génétique des cycles romanesques il convient d'abord d'interroger l'histoire du roman.
Les exemples rassemblés dans ce numéro s'efforcent d'ouvrir une perspective aussi large que possible, en partant de La Comédie humaine de Balzac et des Rougon-Macquart de Zola pour aller jusqu'aux Thibault de Roger Martin du Gard et aux Hommes de bonne volonté de Jules Romains. On constate que le modèle initial d'un cycle reposant sur des romans autonomes, cède la place, à partir de Proust, au récit continu qui adopte le schéma du roman-fleuve.
Faut-il opposer cycles et romans-fleuves ? Des problématiques semblables, en fait, réunissent ces diverses expériences de l'écriture au long cours. Le paratexte des préfaces et de la correspondance permet d'appréhender la logique des processus de genèse qui se mettent en place. Il montre de quelle façon se construit, au fil des années, le programme de l'oeuvre cyclique. Une figure complexe se dessine, celle d'un romancier qui se trouve pris entre deux sentiments contradictoires : à l'éblouissement qu'apporte la vision de l'oeuvre-monde à créer s'oppose la peur de ne jamais arriver au terme d'une tâche immense qui menace de dévorer toute une existence.
Dans l'atelier d'Emile Zola
Olivier Lumbroso
E-book
12,99 €
Scénario
Olivier Lumbroso
Grand Format
33,00 €