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Le procès de Spinoza
Avis posté le 2021-03-22
    «Le procès de Spinoza», une belle écriture pour une lecture haletante !
    Raconter cet épisode, aussi déterminant que son « herem » de 1656, de la vie de Baruch Spinoza (1632-1677), le célèbre philosophe du XVIIème siècle, sans être ennuyeux, est une indéniable réussite du dernier ouvrage de Jacques Schecroum. L’auteur sait nous captiver, nous intéresser et nous fait comprendre cette émergence de la «philosophie des Lumières » qui caractérise cette fin du XVIIème siècle. Jacques Schecroum a choisi de mettre son œuvre dans la catégorie des romans, mais à la vérité l’empreinte romanesque passe presque inaperçue tant elle s’intègre parfaitement dans la biographie du grand philosophe. On retrouve dans les personnages de l’œuvre certains membres de ce qu’on a appelé « le clan Spinoza » tel Pieter Balling, auteur de « La Lumière sur le chandelier » (1662). On perçoit bien la logique du barreau dans le déroulé du récit, avec une montée crescendo de la dramaturgie. Cela donne un attrait incontestable à la lecture d’un texte très bien écrit et accessible à tous. Le procès dont il s’agit concerne la remise en cause de l’appartenance de Spinoza à la communauté juive d’Amsterdam. L’ouvrage retrace avec une belle précision toute l’ambiance d’une communauté très attachée au respect de son identité. On comprend très bien combien la quête de la philosophie a pu être vécue comme une remise en cause des certitudes que cette communauté prétendait sauvegarder. Le récit de ce conflit intracommunautaire, dramatique et déchirant dans ses aspects familiaux, participe aussi à l’intérêt du livre.
    Raconter cet épisode, aussi déterminant que son « herem » de 1656, de la vie de Baruch Spinoza (1632-1677), le célèbre philosophe du XVIIème siècle, sans être ennuyeux, est une indéniable réussite du dernier ouvrage de Jacques Schecroum. L’auteur sait nous captiver, nous intéresser et nous fait comprendre cette émergence de la «philosophie des Lumières » qui caractérise cette fin du XVIIème siècle. Jacques Schecroum a choisi de mettre son œuvre dans la catégorie des romans, mais à la vérité l’empreinte romanesque passe presque inaperçue tant elle s’intègre parfaitement dans la biographie du grand philosophe. On retrouve dans les personnages de l’œuvre certains membres de ce qu’on a appelé « le clan Spinoza » tel Pieter Balling, auteur de « La Lumière sur le chandelier » (1662). On perçoit bien la logique du barreau dans le déroulé du récit, avec une montée crescendo de la dramaturgie. Cela donne un attrait incontestable à la lecture d’un texte très bien écrit et accessible à tous. Le procès dont il s’agit concerne la remise en cause de l’appartenance de Spinoza à la communauté juive d’Amsterdam. L’ouvrage retrace avec une belle précision toute l’ambiance d’une communauté très attachée au respect de son identité. On comprend très bien combien la quête de la philosophie a pu être vécue comme une remise en cause des certitudes que cette communauté prétendait sauvegarder. Le récit de ce conflit intracommunautaire, dramatique et déchirant dans ses aspects familiaux, participe aussi à l’intérêt du livre.
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