Versailles, Opéra
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- Nombre de pages136
- PrésentationBroché
- FormatGrand Format
- Poids0.15 kg
- Dimensions11,8 cm × 18,4 cm × 1,3 cm
- ISBN2-07-025534-4
- EAN9782070255344
- Date de parution01/11/1992
- CollectionLe chemin
- ÉditeurGallimard
Résumé
L'homme baroque est celui pour qui l'être et le paraître se confondent, on est ce qu'on paraît. Le plus grand homme de ce temps est celui dont le spectacle est le plus grand : c'est donc Louis XIV, et il est juste que ce siècle porte son nom. À ce spectacle, il faut un décor : Louis XIV a conçu Versailles pour l'opéra-ballet quotidien joué par lui-même, entouré de ses figurants. De la Fête de Vaux, où Fouquet provoque le roi en donnant en dehors de lui le modèle du spectacle, aux Plaisirs de l'Îsle enchantée où Louis XIV le récupère et l'amplifie, jusqu'à l'opéra de Lully où la Cour se regarde elle-même comme dans un miroir sublimant, Philippe Beaussant nous suggère l'élaboration de cet univers théâtral, qui scandalise celui pour qui le paraître et l'être ne se confondent pas, et qui en 1789 mettra fin à la représentation.
L'homme baroque est celui pour qui l'être et le paraître se confondent, on est ce qu'on paraît. Le plus grand homme de ce temps est celui dont le spectacle est le plus grand : c'est donc Louis XIV, et il est juste que ce siècle porte son nom. À ce spectacle, il faut un décor : Louis XIV a conçu Versailles pour l'opéra-ballet quotidien joué par lui-même, entouré de ses figurants. De la Fête de Vaux, où Fouquet provoque le roi en donnant en dehors de lui le modèle du spectacle, aux Plaisirs de l'Îsle enchantée où Louis XIV le récupère et l'amplifie, jusqu'à l'opéra de Lully où la Cour se regarde elle-même comme dans un miroir sublimant, Philippe Beaussant nous suggère l'élaboration de cet univers théâtral, qui scandalise celui pour qui le paraître et l'être ne se confondent pas, et qui en 1789 mettra fin à la représentation.