Philosophie ou libertinage.. Rorty et le discours postmoderne

Par : Claude Morilhat

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  • Nombre de pages142
  • PrésentationBroché
  • Poids0.19 kg
  • Dimensions14,5 cm × 21,0 cm × 1,2 cm
  • ISBN2-84174-237-7
  • EAN9782841742370
  • Date de parution01/05/2001
  • CollectionPhilosophie en cours
  • ÉditeurKimé

Résumé

La critique postmoderne se propose de nous libérer du carcan imposé par la raison. Selon Rorty l'abandon de la croyance en la possibilité de connaître les choses telles qu'elles sont, l'effacement de la distinction entre connaissance et opinion, ouvrent à l'individu la possibilité d'explorer des voies inédites, de multiplier les descriptions novatrices, de développer sa recherche d'autonomie, d'invention de soi, de perfection privée.
Mais l'émancipation prônée par Rorty conduit à l'enfermement dans l'univers langagier face à un monde qui s'avère inaccessible. La délégitimation de la connaissance scientifique ruine l'idée même d'une analyse critique rigoureuse de l'ordre social existant ; devant les maux des sociétés contemporaines, l'intervention politique laisse place alors au discours moralisant, à la compassion utilitariste.
L'autonomie, exaltée par Rorty, d'individus en état d'apesanteur sociale, semble répondre sans équivoque aux exigences d'un univers marchand surdéveloppé. Bref, par-delà son apparente originalité, le discours post-Philosophique révèle une singulière consonance avec la logique requise par la mondialisation du capital.
La critique postmoderne se propose de nous libérer du carcan imposé par la raison. Selon Rorty l'abandon de la croyance en la possibilité de connaître les choses telles qu'elles sont, l'effacement de la distinction entre connaissance et opinion, ouvrent à l'individu la possibilité d'explorer des voies inédites, de multiplier les descriptions novatrices, de développer sa recherche d'autonomie, d'invention de soi, de perfection privée.
Mais l'émancipation prônée par Rorty conduit à l'enfermement dans l'univers langagier face à un monde qui s'avère inaccessible. La délégitimation de la connaissance scientifique ruine l'idée même d'une analyse critique rigoureuse de l'ordre social existant ; devant les maux des sociétés contemporaines, l'intervention politique laisse place alors au discours moralisant, à la compassion utilitariste.
L'autonomie, exaltée par Rorty, d'individus en état d'apesanteur sociale, semble répondre sans équivoque aux exigences d'un univers marchand surdéveloppé. Bref, par-delà son apparente originalité, le discours post-Philosophique révèle une singulière consonance avec la logique requise par la mondialisation du capital.