Le Manoir

Par : Katharina von Bülow
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  • Nombre de pages104
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.1 kg
  • Dimensions11,0 cm × 20,0 cm × 0,7 cm
  • ISBN2-204-07896-4
  • EAN9782204078962
  • Date de parution05/01/2006
  • ÉditeurCerf
  • TraducteurSylvain Pilhion
  • PréfacierClaude Roëls

Résumé

Le Manoir est le récit d'une enfant de sept ans. Nous sommes en 1944. Le père, diplomate, a installé la famille dans le manoir familial à 150 km de Berlin pour soustraire les siens aux bombardements de la capitale. Le monde du manoir est paisible. La guerre se déroule au loin. L'enfant y vit avec ses deux sœurs, sa mère, son père, passionnément aimé, sa gouvernante, la cuisinière et un chauffeur bulgare. Le monde semble un lieu d'enchantement, protégé de la barbarie extérieure. Arrive le jour où, brusquement, l'armée russe fait irruption, à minuit. En quelques jours, le manoir se transforme en un lieu angoissant. Le père est absent, la mère est menacée. Celle-ci décide de fuir avec ses filles et la gouvernante. Vient alors le récit de la fuite devant l'armée soviétique : les marches forcées, les nuits à la belle étoile, la peur d'être déportées, la faim, le froid, le manque, terrible, du père. Une épopée de trois mois qui s'achève aux portes d'un Berlin en ruines. Pendant cette odyssée, l'enfant, pour survivre, s'enferme dans son monde, joue avec la vieille langue allemande que sa grand-mère lui a apprise et tente de laisser sur la route, derrière elle, les mots de cette langue oubliée dans l'espoir que le père les trouve, un jour ; des mots " doux " qui tenteront de dire l'ineffable et l'horrible : le viol d'une mère, les cadavres au bord des routes. Un récit poignant écrit dans une langue d'avant la barbarie.
Le Manoir est le récit d'une enfant de sept ans. Nous sommes en 1944. Le père, diplomate, a installé la famille dans le manoir familial à 150 km de Berlin pour soustraire les siens aux bombardements de la capitale. Le monde du manoir est paisible. La guerre se déroule au loin. L'enfant y vit avec ses deux sœurs, sa mère, son père, passionnément aimé, sa gouvernante, la cuisinière et un chauffeur bulgare. Le monde semble un lieu d'enchantement, protégé de la barbarie extérieure. Arrive le jour où, brusquement, l'armée russe fait irruption, à minuit. En quelques jours, le manoir se transforme en un lieu angoissant. Le père est absent, la mère est menacée. Celle-ci décide de fuir avec ses filles et la gouvernante. Vient alors le récit de la fuite devant l'armée soviétique : les marches forcées, les nuits à la belle étoile, la peur d'être déportées, la faim, le froid, le manque, terrible, du père. Une épopée de trois mois qui s'achève aux portes d'un Berlin en ruines. Pendant cette odyssée, l'enfant, pour survivre, s'enferme dans son monde, joue avec la vieille langue allemande que sa grand-mère lui a apprise et tente de laisser sur la route, derrière elle, les mots de cette langue oubliée dans l'espoir que le père les trouve, un jour ; des mots " doux " qui tenteront de dire l'ineffable et l'horrible : le viol d'une mère, les cadavres au bord des routes. Un récit poignant écrit dans une langue d'avant la barbarie.