L'Homme n'est ni ange, ni bête

Par : Bertrand Souchard
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  • Nombre de pages200
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.338 kg
  • Dimensions15,5 cm × 24,0 cm × 1,6 cm
  • ISBN978-2-14-034877-8
  • EAN9782140348778
  • Date de parution26/06/2023
  • CollectionOuverture philosophique. Débat
  • ÉditeurL'Harmattan

Résumé

Qu'est-ce qu'une personne humaine si elle n'est "ni ange, ni bête" selon le mot de Pascal ? Pour l'écologie profonde et l'antispécisme, comme pour Darwin, la différence entre l'Homme et l'animal ne serait que de degré. Mais un examen attentif de la vie rationnelle (conscience, langage, technique, liberté), de la vie sensible (sensation, désir, violence, souffrance), de la vie corporelle (sexualité, naissance, nutrition, mort) permet d'induire une différence de nature.
Par ailleurs, la religion demeure un propre de l'Homme par rapport à l'animal. Peut-elle s'enraciner dans la diversité de cette vie rationnelle, sensible et corporelle, non comme un ajout externe, mais comme son accomplissement ? Ni ange, ni bête, l'Homme ne s'identifie ni à l'animal, ni à un pur esprit religieux désincarné. L'humanité se réfléchit au double miroir de l'animalité et de la divinité.
L'Homme n'existe qu'entre les deux pôles irréductibles de l'immanence et de la transcendance. Le spirituel humain s'incarne dans le plus charnel.
Qu'est-ce qu'une personne humaine si elle n'est "ni ange, ni bête" selon le mot de Pascal ? Pour l'écologie profonde et l'antispécisme, comme pour Darwin, la différence entre l'Homme et l'animal ne serait que de degré. Mais un examen attentif de la vie rationnelle (conscience, langage, technique, liberté), de la vie sensible (sensation, désir, violence, souffrance), de la vie corporelle (sexualité, naissance, nutrition, mort) permet d'induire une différence de nature.
Par ailleurs, la religion demeure un propre de l'Homme par rapport à l'animal. Peut-elle s'enraciner dans la diversité de cette vie rationnelle, sensible et corporelle, non comme un ajout externe, mais comme son accomplissement ? Ni ange, ni bête, l'Homme ne s'identifie ni à l'animal, ni à un pur esprit religieux désincarné. L'humanité se réfléchit au double miroir de l'animalité et de la divinité.
L'Homme n'existe qu'entre les deux pôles irréductibles de l'immanence et de la transcendance. Le spirituel humain s'incarne dans le plus charnel.