L'histoire des Sévarambes

Par : Denis Veiras
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  • Nombre de pages332
  • PrésentationRelié
  • FormatGrand Format
  • Poids0.44 kg
  • Dimensions16,0 cm × 23,5 cm × 1,9 cm
  • ISBN2-7453-0426-7
  • EAN9782745304261
  • Date de parution01/10/2001
  • CollectionLibre pensée et littérature cl
  • ÉditeurHonoré Champion
  • Auteur d'une critiqueAubrey Rosenberg

Résumé

L'Histoire des Sévarambes (1677-79) de Denis Veiras est la première utopie moderne. Dans l'Etat "idéal" des Sévarambes nous rencontrons, pour la première fois dans les utopies littéraires, une société d'hommes tels qu'ils sont, imparfaits, corruptibles, mais qui, guidés par la raison seule, réussissent à établir une nation fondée sur les principes de justice et de tolérance. Par opposition aux gouvernements européens du XVIIe et du XVIIIe siècles, celui imaginé par Veiras est stable, bienveillant, et fondé sur une espèce de méritocratie.
La religion civile, déiste sinon matérialiste, laisse à l'individu une parfaite liberté de conscience. Parmi les nombreuses idées subversives soulevées par le narrateur naïf de ce récit de voyage imaginaire, dans ses comparaisons explicites, mais le plus souvent implicites, entre le monde des Sévarambes et celui des Européens, l'on peut reconnaître des éléments de la philosophie de Spinoza.
L'Histoire des Sévarambes (1677-79) de Denis Veiras est la première utopie moderne. Dans l'Etat "idéal" des Sévarambes nous rencontrons, pour la première fois dans les utopies littéraires, une société d'hommes tels qu'ils sont, imparfaits, corruptibles, mais qui, guidés par la raison seule, réussissent à établir une nation fondée sur les principes de justice et de tolérance. Par opposition aux gouvernements européens du XVIIe et du XVIIIe siècles, celui imaginé par Veiras est stable, bienveillant, et fondé sur une espèce de méritocratie.
La religion civile, déiste sinon matérialiste, laisse à l'individu une parfaite liberté de conscience. Parmi les nombreuses idées subversives soulevées par le narrateur naïf de ce récit de voyage imaginaire, dans ses comparaisons explicites, mais le plus souvent implicites, entre le monde des Sévarambes et celui des Européens, l'on peut reconnaître des éléments de la philosophie de Spinoza.