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  • Nombre de pages233
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.3 kg
  • Dimensions14,0 cm × 20,5 cm × 2,0 cm
  • ISBN978-2-226-24966-1
  • EAN9782226249661
  • Date de parution21/08/2013
  • ÉditeurAlbin Michel

Résumé

A Mourava, village perdu de Sibérie centrale, le temps n’a pas vraiment d’importance. L’hiver approche, la neige commence à tomber. Quelques postes de télévision rattachent les hommes à la réalité du XXIe siècle. Mais personne ne les regardent, leur préférant l’alcool qui fait chanter et aide à oublier. Le seul à refuser les verres de vodka, c’est Vladimir Golovkine, homme des bois et éboueur, qui rêve de prendre un bateau pour Krasnoïarsk, la grande ville en amont du fleuve.
Mais il n’a pas d’argent pour s’acheter un billet. Un jour débarque du bateau Colin Cherbaux, accompagné de son piano. Interprète raté, sa main droite refuse de lui obéir dès lors qu’il entame l’exécution du concerto n°2 en do mineur de Rachmaninov, une composition reconnue pour sa difficulté. Une amitié se noue entre les deux hommes. Vladimir, en bon géant, finit par conduire Colin chez Oleg, un ancien astronaute devenu ermite, guérisseur à ses heures et qui pratique l’hypnose… Un roman qui baigne dans une sorte de grâce légère.
Les personnages agissent selon des choix de vie dont le lecteur ne remet jamais la réalité en question, qu’elle soit tragique ou absurde. On croit profondément à cette histoire de vodka, de mystère, de musique, de blessures, de rêves, d’entraide entre les hommes.
A Mourava, village perdu de Sibérie centrale, le temps n’a pas vraiment d’importance. L’hiver approche, la neige commence à tomber. Quelques postes de télévision rattachent les hommes à la réalité du XXIe siècle. Mais personne ne les regardent, leur préférant l’alcool qui fait chanter et aide à oublier. Le seul à refuser les verres de vodka, c’est Vladimir Golovkine, homme des bois et éboueur, qui rêve de prendre un bateau pour Krasnoïarsk, la grande ville en amont du fleuve.
Mais il n’a pas d’argent pour s’acheter un billet. Un jour débarque du bateau Colin Cherbaux, accompagné de son piano. Interprète raté, sa main droite refuse de lui obéir dès lors qu’il entame l’exécution du concerto n°2 en do mineur de Rachmaninov, une composition reconnue pour sa difficulté. Une amitié se noue entre les deux hommes. Vladimir, en bon géant, finit par conduire Colin chez Oleg, un ancien astronaute devenu ermite, guérisseur à ses heures et qui pratique l’hypnose… Un roman qui baigne dans une sorte de grâce légère.
Les personnages agissent selon des choix de vie dont le lecteur ne remet jamais la réalité en question, qu’elle soit tragique ou absurde. On croit profondément à cette histoire de vodka, de mystère, de musique, de blessures, de rêves, d’entraide entre les hommes.

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1 Coup de cœur
de nos libraires
Shirley SFuret du Nord Roubaix
4/5
CONCERTO POUR LA MAIN MORTE
A Mouravia, hameau perdu au fin fond de la Sibérie, on noie la misère et l’ennui dans l’alcool à 70 degrés. Vladimir rêve de s’évader par le paquebot qui passe chaque semaine, jusqu’au jour où Colin, pianiste névrosé, en débarque avec son piano et s’installe dans sa cabane. Le musicien aspire à l’isolement pour soigner un étrange mal : après les premières mesures du deuxième concerto de Rachmaninov, sa main droite se tord et se crispe refusant d’aller plus loin… L’amitié et l’entraide libèreront les deux hommes, dans un récit empli d’humanisme et de poésie.
A Mouravia, hameau perdu au fin fond de la Sibérie, on noie la misère et l’ennui dans l’alcool à 70 degrés. Vladimir rêve de s’évader par le paquebot qui passe chaque semaine, jusqu’au jour où Colin, pianiste névrosé, en débarque avec son piano et s’installe dans sa cabane. Le musicien aspire à l’isolement pour soigner un étrange mal : après les premières mesures du deuxième concerto de Rachmaninov, sa main droite se tord et se crispe refusant d’aller plus loin… L’amitié et l’entraide libèreront les deux hommes, dans un récit empli d’humanisme et de poésie.

Avis des lecteurs
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4/5
sur 8 notes dont 5 avis lecteurs
Critique de Sophie, bibliothécaire
Un bon texte même si parfois c'est pénible tant de noirceur. Rien ne semble beau, rien ne semble positif... Sauf peut-être....................................................................................................................................................................................................
Un bon texte même si parfois c'est pénible tant de noirceur. Rien ne semble beau, rien ne semble positif... Sauf peut-être....................................................................................................................................................................................................
Rachmaninov en Sibérie
Première surprise en ouvrant le livre, il débute par le paragraphe 6, étonnant non ! Et cela ira décrescendo pour se terminer avec le chapitre 1. Est-ce parce qu’une autre histoire pourrait débuter, ou la fin de quelque chose que je ne dévoilerai pas ? « Le petit village se nommait Mourava, ce qui traduit de l’ancien russe donne à peu près « la jeune herbe » ». Ici habitent quelques familles vivant de chasse, de pêche et de vodka. Les hommes n’ont pas de sang dans les veines, mais de la vodka qu’ils distillent eux-mêmes avec on ne sait trop quels ingrédients, mais qui s’avère très efficace. Vladimir Golovkine détonne dans ce milieu. Il essaie tant bien que mal, de nettoyer le village, mais comme le tonneau des Danaïdes, c’est mission impossible. « Un homme qui nettoyait au lieu de boire ne pouvait qu’éveiller les soupçons de ses congénères. On ne l’aurait pas jugé plus sévèrement de broder des chemises ou d’enfiler des jupes ». Ce n’est pas Sergueï qui dira le contraire, lui qui est toujours plein comme une barrique de rhum vodka « Du matin au soir, on voyait le dénommé Sergueï, toujours vêtu d’un uniforme gris râpé aux coudes, somnoler sur la troisième marche de son logis, hors d’atteinte des cochons dont les groins velus fouaillaient la boue sous l’escalier. » Au débarcadère, alors que Volodia cherche à tout prix à embarquer, descend un voyageur ; Un français dont on ne sait ce qu’il vient chercher ici. Un français avec un piano ! oui, vous avez bien lu. Colin Cherbeaux se retrouve locataire chez Vladimir Golovkine (c’est sûrement la maison la plus propre du village). La contraste est rude pour Kolincherbo (c’est ainsi que le nomme Volodia) « Du coin de l’œil, Colin inspecta la couverture crasseuse jetée sur le matelas, genre de capote militaire en feutre gris, ravaudée partout, dont les plis bourdonnaient de mouches ». Colin Cherbeaux est arrivé en ce lieu perdu pour essayer de guérir, d’oublier, sa main qui se paralyse toujours au même endroit lorsqu’il interprète le concerto n°2 de Rakhaminov. « Le pianiste eut une grimace. Avec sa main gauche encore valide, il souleva la droite, réduite à l’état de marotte incapable, qu’il présenta au Sibérien comme un animal tend sa patte meurtrie par le piège ». Ces deux-là vont s’apprivoiser sous les regards envieux des autres villageois. Oleg, ex-futur cosmonaute, autre personnage qui interviendra dans la vie de Kolincherbo est un concentré d’humanité doublé d’un amoureux des livres. A mi-chemin du conte, de la farce, ce roman est un vrai enchantement. Enchantement des paysages enneigés, enchantement du texte. Olivier Bleys force un peu le trait sur les habitants de ce hameau, j’ai souri plus d’une fois, il y a de la poésie, de la farce, de l’humeur, de l’absurde, tout cela servi par un très beau texte. Une belle pépite d’émotions, de rêve, de charme et d’émotions. Un des bons romans de cette rentrée 2013.
Première surprise en ouvrant le livre, il débute par le paragraphe 6, étonnant non ! Et cela ira décrescendo pour se terminer avec le chapitre 1. Est-ce parce qu’une autre histoire pourrait débuter, ou la fin de quelque chose que je ne dévoilerai pas ? « Le petit village se nommait Mourava, ce qui traduit de l’ancien russe donne à peu près « la jeune herbe » ». Ici habitent quelques familles vivant de chasse, de pêche et de vodka. Les hommes n’ont pas de sang dans les veines, mais de la vodka qu’ils distillent eux-mêmes avec on ne sait trop quels ingrédients, mais qui s’avère très efficace. Vladimir Golovkine détonne dans ce milieu. Il essaie tant bien que mal, de nettoyer le village, mais comme le tonneau des Danaïdes, c’est mission impossible. « Un homme qui nettoyait au lieu de boire ne pouvait qu’éveiller les soupçons de ses congénères. On ne l’aurait pas jugé plus sévèrement de broder des chemises ou d’enfiler des jupes ». Ce n’est pas Sergueï qui dira le contraire, lui qui est toujours plein comme une barrique de rhum vodka « Du matin au soir, on voyait le dénommé Sergueï, toujours vêtu d’un uniforme gris râpé aux coudes, somnoler sur la troisième marche de son logis, hors d’atteinte des cochons dont les groins velus fouaillaient la boue sous l’escalier. » Au débarcadère, alors que Volodia cherche à tout prix à embarquer, descend un voyageur ; Un français dont on ne sait ce qu’il vient chercher ici. Un français avec un piano ! oui, vous avez bien lu. Colin Cherbeaux se retrouve locataire chez Vladimir Golovkine (c’est sûrement la maison la plus propre du village). La contraste est rude pour Kolincherbo (c’est ainsi que le nomme Volodia) « Du coin de l’œil, Colin inspecta la couverture crasseuse jetée sur le matelas, genre de capote militaire en feutre gris, ravaudée partout, dont les plis bourdonnaient de mouches ». Colin Cherbeaux est arrivé en ce lieu perdu pour essayer de guérir, d’oublier, sa main qui se paralyse toujours au même endroit lorsqu’il interprète le concerto n°2 de Rakhaminov. « Le pianiste eut une grimace. Avec sa main gauche encore valide, il souleva la droite, réduite à l’état de marotte incapable, qu’il présenta au Sibérien comme un animal tend sa patte meurtrie par le piège ». Ces deux-là vont s’apprivoiser sous les regards envieux des autres villageois. Oleg, ex-futur cosmonaute, autre personnage qui interviendra dans la vie de Kolincherbo est un concentré d’humanité doublé d’un amoureux des livres. A mi-chemin du conte, de la farce, ce roman est un vrai enchantement. Enchantement des paysages enneigés, enchantement du texte. Olivier Bleys force un peu le trait sur les habitants de ce hameau, j’ai souri plus d’une fois, il y a de la poésie, de la farce, de l’humeur, de l’absurde, tout cela servi par un très beau texte. Une belle pépite d’émotions, de rêve, de charme et d’émotions. Un des bons romans de cette rentrée 2013.
Concerto pour la main morte d'Olivier Bleys
Concerto pour la main morte est un livre singulier qui relate, dans un style très poétique, la rencontre improbable de deux personnages et de deux mondes que tout oppose. L'humour, l'absurde et le tragique se mêlent dans ce roman qui relève du conte où il est question de musique, de solitude, mais aussi d'entraide et d'amitié. Tous les personnages sont extrêmement attachants. On y croise un pianiste, un éboueur, un ours, un ivrogne, un ermite. Laissez vous embarquer à bord de l'Alexander Matrosov et remontez le fleuve Iessinev pour aller à leur rencontre, en plein coeur de la Sibérie, dans ce village de Mourava, seulement relié à la civilisation par ce bateau, trois ou quatre fois par an. Dans cet isolement, installez vous aux côtés de Serguei et écoutez. "De ce moment, Sergueï fut assidu aux concerts de Colin Cherbaux. A toute heure du jour, de la musique filtrait des rondins mal joints de la cabane de Vladimir. Son cousin venait écouter, flanqué ou non d'une bouteille vide à l'oreille. Trop timide pour heurter la porte, il restait dehors mais jouissait d'un semblant de confort depuis qu'il avait installé une vieille chaise en plastique moulé, son "strapontin de concert", veillée aussi jalousement qu'une place payante." Et finalement aurez vous envie de reprendre le bateau. Accompagnerez vous Colin Cherbaux ou Vladimir? En tout cas, pour moi, ce roman fut une très belle rencontre avec Olivier Bleys que je n'avais jamais lu et une jolie découverte de cette rentrée littéraire.
Concerto pour la main morte est un livre singulier qui relate, dans un style très poétique, la rencontre improbable de deux personnages et de deux mondes que tout oppose. L'humour, l'absurde et le tragique se mêlent dans ce roman qui relève du conte où il est question de musique, de solitude, mais aussi d'entraide et d'amitié. Tous les personnages sont extrêmement attachants. On y croise un pianiste, un éboueur, un ours, un ivrogne, un ermite. Laissez vous embarquer à bord de l'Alexander Matrosov et remontez le fleuve Iessinev pour aller à leur rencontre, en plein coeur de la Sibérie, dans ce village de Mourava, seulement relié à la civilisation par ce bateau, trois ou quatre fois par an. Dans cet isolement, installez vous aux côtés de Serguei et écoutez. "De ce moment, Sergueï fut assidu aux concerts de Colin Cherbaux. A toute heure du jour, de la musique filtrait des rondins mal joints de la cabane de Vladimir. Son cousin venait écouter, flanqué ou non d'une bouteille vide à l'oreille. Trop timide pour heurter la porte, il restait dehors mais jouissait d'un semblant de confort depuis qu'il avait installé une vieille chaise en plastique moulé, son "strapontin de concert", veillée aussi jalousement qu'une place payante." Et finalement aurez vous envie de reprendre le bateau. Accompagnerez vous Colin Cherbaux ou Vladimir? En tout cas, pour moi, ce roman fut une très belle rencontre avec Olivier Bleys que je n'avais jamais lu et une jolie découverte de cette rentrée littéraire.
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